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    Qui sommes-nous ? [Eliott-Caroline]

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    Eliott Le Blanc
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    Eliott Le Blanc

    Message  Eliott Le Blanc Mer 9 Sep - 22:12

    Eliott Le Blanc
    Métamorphose, mon amour…


    La nuit dernière avait été des plus agitées pour la petite ville de Jouvenceaux, qui avait subi l'orage durant toute la nuit. Les éclairs et le tonnerre avaient sûrement effrayé plus d'un bambin, à n'en pas douter.
    Et pourtant la journée commençait, identique à hier et sans doute à demain. Tout le monde semblait parti depuis un bout de temps quand Eliott Le Blanc alla en salle pour grignoter avant de partir. La gérante du Joyeux Korrigan arrivait toute belle, toute pimpante, comme d'habitude, pour lui demander ce qu'il voulait manger, de lui faire une petite têt rigolote grâce à ses talents de Métamorphomage… Comme d'habitude en somme.

    Le Métamorphomage prit le petit-déjeuner rapidement, avec un peu de brioche et de pain tartiné de confiture, et se prépara ensuite de manière tout aussi efficace. Eliott surveillait l'heure pendant que son lit se faisait. 7h10, 7h15, 7h20... A 7h25, ils quitta la maison, rigoureusement à l'heure pour aller rendre visite à son ancien ami et mentor, Joachim D'Ackley, le marchand de baguette magique. Eliott voulait s'assurer que son meilleur ami n'avait pas eu d'ennuis avec l'orage de la nuit.
    Lorsqu'ils sortit de la maison, ils s’aperçut que la température avait baissé après l'orage de la veille. Assez pour s'emmitoufler dans sa veste rouge, par-dessus son pull noir. Déjà que les températures bretonnes n'étaient pas les plus élevées, si en plus de cela les orages s'en mêlaient…
    Dans la rue, tout était gris, ses cheveux devenaient blonds, signe qu'il était heureux. Oui, quand le ciel est blanc et nuageux, les allées pavées remplies de flaques, les magasins encore fermés et les appartements éteints, il est heureux car il a horreur du Soleil. Ils étaient encore peu nombreux dans les rues, seul les travailleurs les plus matinaux se hâtaient sur la chaussée, leur sac sous le bras et un peu décoiffés. Les lampadaires clignotaient encore, timide, sans trop savoir si il était temps de s'allumer sous le ciel grisâtre. Et en levant les yeux vers ce ciel, Eliott pria en silence pour que le magasin de D'Ackley n'aie pas été touché par les éclairs, ni même inondée. Dans un cas comme dans l'autre, il aurait des problèmes. Même la bibliothèque était ouverte. Ah, si tout pouvait être en parfait état, ça lui simplifierait la vie.

    Eliott Le Blanc secoua la tête. Il était 7h40, Le Blanc s'éloigna de la bibliothèque en direction du magasin.

    ***

    La démarche rapide, le pas pressé, Eliott fixait sans vaciller sa montre dont la plus longue aiguille pointait le 55. Réfléchissant à ses horaires d'ouverture, il se posa une limite d'un quart d'heure chez Odile, pour être parti à 8h20 au plus tard. Une nouvelle fois, Eliott traversa les rues, bien plus animées qu'à l'allée, plus remplies et mieux éclairées. On voyait les magasins ouvrir, les propriétaires allumer les lumières et nettoyer la devanture trempée par l'orage. Elle aussi aurait du pain sur la planche en ouvrant l'animalerie.
    Finalement, il arriva chez Odile. Sa montre affichait fièrement 8h03, et il eut la satisfaction de voir le café tout allumé, et plusieurs personnes déjà à l'intérieur. Mais il ne lui semblait pas que Joachim en fasse partie. Qu'à cela ne tienne, il prendrait un thé.

    Eliott ouvrit la porte sans crainte, écoutant avec un sourire la sonnette familière qui retentit lorsqu'il posa le pas sur le bois du café. Il releva les yeux vers le comptoir et aperçut Odile en grande conversation avec… Sa fille. Mais qu'est-ce qu'elle faisait ici ?
    Eliott promena son regard et s'assit à une table au hasard. Quand Odile eut fini, elle vint lui parler de la pluie et du beau temps (surtout de la pluie) et se fit servir du thé rouge avec des petits gâteaux secs. Soudain, il crut apercevoir quelqu'un dehors qui l'observait étrangement Il savait que ses quelques excentricités précédentes avaient attirées plus d'une personnes qui avaient trouvées ce magnifique jeune homme fort étrange mais pas au-delà de le suivre en cachette tout de même ?! La journée commençait bien dis donc...

    Eliott était presque persuadé que quelque chose clochait. Il payait et partit sans ménagement et se perdit un peu dans Jouvenceaux. Il sentait une présence derrière lui alors il tourna subitement à un croisement et se cacha dans une ruelle sombre. Quand la personne qui le suivait arriva, visiblement triste d'avoir perdue sa cible, il lui sauta dessus tel un fauve et ils se retrouvèrent par terre et roulèrent. L'autre se débattait avant de s'arrêter quand elle le vit. La vue d'Eliott était troublée par l'action.

    -Qui êtes-vous ? demanda Eliott avec un grognement, nez contre nez avec l'inconnu. Il pouvait même sentir son souffle chaud.

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    Caroline Rosalois
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    Message  Caroline Rosalois Jeu 10 Sep - 18:15

    HRPG:


    Eliott & Caroline

    Comment passer de la lecture à une filature discrète

    Elle était toujours là, confortablement assise dans son bon vieux rocking-chair, plongée dans sa lecture et presque collée à la vitrine de sa librairie. D'ailleurs, tout en poursuivant sa lecture, elle songe qu'elle fermera peut-être sa boutique, pour le reste de la journée, afin d'être tranquille, d'avoir du temps pour soi, de se détendre. Elle ne l'a pas fait depuis bien longtemps, et ça lui ferait du bien. Même si ses épisodes amusants et malicieux avec Jo' ne font que lui redonner le sourire et l'amuser. Elle est heureuse quand sa boutique reste vide, comme souvent en fait, même si des clients ne pourraient pas faire de mal à ses affaires. Ce silence, cette paix. C'est son royaume ici. Elle est l'être omniscient et omnipotent. Enfin... presque. Car le client est roi, bien évidemment.

    Ainsi, elle ne fait que lire, ce qui reste assez commun pour une libraire, dans un certain sens. Mais ce qu'elle lit provoque dans l'esprit et le corps de cette jeune brunette tout juste sortie de l'école des sensations spéciales, uniques. Le petit ouvrage relié de cuir qu'elle tient entre ses mains a été ouvert et consulté des milliers de fois au moins par cette chère Caroline. Tant de fois, ses doigts avaient glissé sur les pages jaunis et recouvertes de cette écriture si magnifique, tracée à la plume dans une cavalcade de boucles et de cercles. Si souvent, elle a caressé cette couverture, humé le parfum du livre, espérant presque retrouver quelques senteurs provenant de son odeur, à lui. Tous ces souvenirs qui la submergent, dès qu'elle tourne ces pages, elle se retrouve coincée, incapable de défaire les nœuds de son esprit.

    Elle ne fait que se dire, depuis longtemps, qu'elle l'a oublié, en sachant pertinemment qu'elle se ment à elle-même. Elle veut croire qu'elle est plus forte, courageuse, qu'il n'avait, vraisemblablement, pas autant d'importance à ses yeux. Et puis, son honneur et sa fierté refuse d'admettre la dure réalité : elle ne l'oubliera jamais, n'en sera jamais capable. Même si elle lui en veut. Oh ça oui, elle lui en veut, et lui en voudra toujours, même s'il revenait ! Oui, bien sûr, il fallait qu'elle lui en veuille...

    Pourtant, sa tête aux mèches brunes retombent mollement sur le dossier, un long soupir s'échappant de la jeune femme, tandis que son index blanc lui serre de marque-page. Elle le sait, dès qu'elle ouvre cet ouvrage, un petit sourire en coin vient se glisser sur ses lèvres, signe d'une mélancolie inconsciente, collant parfaitement à son regard embué, sans que jamais aucune larme ne coule.

    C'est alors qu'elle le remarque. Et comment le manquer ? Il semble si étrange, même de loin, attire immédiatement son attention. Un bref instant, elle en oublie ses soucis. Toutes traces de tristesse et souvenirs en a même quitté son visage angélique. En quelques instants, sans qu'elle ne s'en rende compte, elle se retrouve dehors, son manteau bleu foncé recouvrant ses vêtements, sa main faisant lentement tourner la clé dans la serrure, fermant, de toute évidence, le magasin jusqu'à son retour. Elle avait, en plus, tourné la petite pancarte, qui désormais indiquait : Closed. En anglais bien sûr. Elle adorait l'anglais, elle ne pouvait d'ailleurs s'empêcher de glisser quelques mots au milieu de ses phrases. C'était peut-être une autre raison qui l'avait poussé dans ses bras...

    Mais maintenant qu'elle se trouvait dehors, autant en profiter pour faire quelque chose d'utile, de pratique. De nécessaire. Autant suivre ce garçon ! Elle commence donc à suivre l'inconnu, quand un poids dans une de ses poches lui indique qu'elle n'a pas voulu se séparer du précieux livret. Fronçant instinctivement ses sourcils, moue qu'elle prenait souvent quand elle devenait sérieuse, pinçant les lèvres comme si elle pouvait passer plus inaperçue de cette manière, elle ne quitta pas des yeux l'homme.

    Le dos presque collé aux murs, qui pourtant étaient parfois d'une propreté douteuse, elle fit un bon bout de chemin, le regardant changer de direction, entrer dans des lieux, discuter avec des gens, sans que jamais il ne la remarque et, de nouveau, un sourire inconscient, mais amusé cette fois-ci, éclaira son visage.

    D'ailleurs, peu après qu'elle l'ait observé plus en détail au travers d'une vitrine, elle le perdit. Elle en fut immédiatement profondément dépitée. Tournant sa tête dans tous les sens à la manière d'un lémurien, espérant profondément cet excentrique jeune homme revenir dans son champ de vision, elle fut prise de court en se sentant basculer en arrière, sous le poids d'un agresseur inconnu. Tout d'abord muette, elle ne tarda pas à retrouver son bon vieux caractère, à se débattre en poussant des cris aigus et des jurons trop "explosif" pour être retranscrit. Mais, lorsqu'enfin, leur roulade commune cessa, et qu'elle se retrouva en situation de faiblesse, ses cris cessèrent, tandis qu'elle se contentait de s'exclamer, furieuse :

    - Oh dieu, vous êtes malade !

    Le nez presque collé à celui de la brute qui l'avait percuté, elle le fusilla du regard, haletante, lorsqu'elle le reconnut finalement. Son regard se fit rond et surpris, tandis qu'elle soufflait :

    - Oh...
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    Message  Eliott Le Blanc Ven 11 Sep - 19:33

    Eliott Le Blanc
    Métamorphose, mon amour…


    En deux secondes, Eliott avait bondit, plaqué au sol après une roulade et s'était retrouvé nez-à-nez face à sa poursuivante. Elle avait proféré maintes injures et donné des coups à Eliott avant de hurler :

    -Ah Dieu, vous êtes malade ? hurla la personne à terre, les bras maîtrisés par Eliott.

    Comme Eliott le craignait, la jeune fille, car il avait reconnu une voix féminine, allait hurler mais elle s'arrêta quand il lui demanda son identité, ce par quoi elle répondit par un "Oh !", de surprise. Eliott la gratifia d'un de ses rares sourires de soulagement. Il n'en oublia pas moins de remercier son interlocutrice, qui était toujours sous lui.

    - Merci, je vous remercie, répondit-il.

    Elle rouvrit les yeux qu'il avait fermé par soulagment. Il les rouvrit et son regard bleus sombre plongea dans le grand regard marron de l'autre. C'était le seule chose qu'il pouvait le mieux voir la personne.

    - VOUS ?! s'exclama Eliott

    Il les avait reconnus. Ses yeux, ces yeux, combien de fois, en dépit de son homosexualité, il les avait regardés quand il passait à la librairie ? Il resta figé quelques secondes tellement il était stupéfié de voir qu'elle avait put faire ça. Oui, suivre Eliott, qu'en plus il vous a déjà vus et qu'il ne vous aurait jamais imaginé, c'est pour lui une chose déconcertante et terriblement effrayante. Un instant plus tard, il fit un bond de plusieurs mètres.

    -Pourquoi est ce que tu a fait ça, Caro ?

    Lorsque son interlocutrice eut fait sa réponse et qu'il furent tout les deux remis de leurs émotions, Eliott entra dans le vif du sujet.

    - Alors, dis-moi, qu'est-ce qui t'a poussé à me suivre ?Il avait utilisé le tutoiement, deux fois, sur une personne qu'il connaissait peu et cela était très inhabituel. En plus, il l'avait appelé par son surnomJe te croyais plutôt réservée et pas du genre à suivre discrètement les gens. Pitié, soupira Eliott,rassure-moi, ne me dit pas que tu fait partie de mes groupies, c'est tellement lassant ! fini Eliott en insistant sur le dernier mot
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    Message  Caroline Rosalois Dim 4 Oct - 22:27


    Eliott & Caroline

    Comment passer de la lecture à une filature discrète

    Elle eut à peine le temps de souffler, ou même d'ajouter quelque chose, que le garçon reprenait la parole. Tout tournait encore un peu autour d'elle, et le visage de l'inconnu, justement, restait dans le flou. Posant sa main sur son front, prise soudain de vertige un peu plus puissant, elle comprit à peine quand la voix du garçon monta de quelques décibels. Elle fit la moue, ne comprenant pas un mot de ce qu'il pouvait raconter, n'entendant que son nom, non, son surnom, prononcé par le-dit garçon. Ainsi, il semblait la connaitre, bien qu'elle ne l'ait pas encore identifié.

    Sa vision se fit plus claire, juste à temps pour pouvoir le voir faire un immense bond en arrière. Elle se mit à glousser, la main encore sur son front, comme si elle était bourrée, même si ça n'était pas le cas. Poussant un profond soupir sitôt mêlé d'un nouveau gloussement, elle devint immédiatement sarcastique lorsque lui parvinrent les dernières paroles d'Eliott. Oui, elle avait finalement compris qui il était. Etant elle-même une amie de Jo', et venant souvent, sans raisons précises, dans sa boutique, la suite du cheminement de ses pensées était facile à déduire. Retenant à grande peine un nouvel éclat de rire, elle fronça un sourcil, et s'écria :

    - TES GROUPIES ?! T'es sérieux quand tu dis ça ?

    Quelques secondes plus tard, elle s'était calmée. Elle avait inspecté les moindres expressions faciales d'Eliott, cherchant n'importe quelles traces qui pourraient appuyer sa certitude qu'il rigolait. Mais non. Elle ouvrit des yeux ronds comme des billes, tellement surprise qu'elle en gardait la bouche ouverte. La scène était donc assez comique, avec sa main toujours pressée contre son front, bien que son mal de tête fugace ce soit déjà calmé. Elle croisa ses jambes, restant assise sur le sol, et glissa ses doigts entre ses mèches tout en poussant un long sifflement impressionné.

    - Non, t'as vraiment des groupies ? Moi qui pensais que t'avais juste un ego surdimensionné... Wouah, j'suis franchement surprise. Je veux dire, t'es pas mal, comme gars, mais de là... Pfouuuuuuuuuuh...
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    Message  Eliott Le Blanc Lun 12 Oct - 21:24

    Eliott Le Blanc
    Métamorphose, mon amour…



    -Oh my dear sweet child, si tu savais, si tu savais… C'est ce pourquoi je déteste vivre. Ces personnes au cœur qui souffre, ces pauvres âmes en détresse qui trouve en moi, quelqu'un vers qui se tourner et qui pense que je vais leur donner mon amour… J'ai toujours été gentil et j'ai toujours été d'une grande beauté. Il est vrai que j'ai un charme que l'on qualifie de démoniaque.

    Il voyait déjà Caro rire mais disait cela avec gravité.

    -Alors si j'analyse ta réaction, tu n'est pas l'une de mes croupies… Ouf !, j'ai envie de dire. Toi, au moins, tu ne cherche pas quelqu'un avec qui te caser. Le célibat, c'est quand même quelque chose de merveilleux quoiqu'on en dise ! Mais, quoi que puisse dire le Chancelier et tout le gouvernement, il n’est rien d’égal à l'amour : c’est la passion et qui vit sans amour n’est pas digne de vivre. Non seulement il nous apprend à devenir des Hommes mais nous permet de savoir quand rire ou pleurer.  On n’attend pas même qu’on en demande, et l’on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que l'amour pour les autres inspire des sentiments d’honneur et de vertu à tous ceux qui en ont. Mais c’est assez de cette matière. Veut tu ma chère Caro, prendre un thé avec moi, dans le salon d'Odile, on nous pourrons parler plus tranquillement ? Je sent déjà l'odeur de la folie amoureuse de mes groupies. [i]

    Et prenant Caro sous le bras, ils se dirigèrent vers le salon de thé d'Odile. Et avec de grands gestes comme aux théâtre, il ajouta :

    -Il y a des mondes là où le ciel est en feu, et où il y a des rivières qui dorment et des mers qui rêvent. Où les gens font de la fumée, et les villes font de merveilleuses chansons. Quelque part, il y a le danger, quelque part, il y a l'injustice, et autre part, le thé commence à refroidir. Come on, Caro- nous avons du travail à faire... comme boire une bonne tasse de thé !

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    Message  Caroline Rosalois Sam 5 Déc - 11:57


    Eliott & Caroline

    Comment passer de la lecture à une filature discrète

    Elle avait de plus en plus de mal à se retenir d'éclater de rire. C'était dû à son caractère. Elle avait toujours été une jeune fille très enjouée, en plus d'être malicieuse et de savoir manier le sarcasme et l'ironie avec une certaine aisance. Quoi qu'il en soit, à force de presser sa paume contre sa bouche pour se retenir de rire, ses ongles commençaient à s'enfoncer dans sa peau. Cependant, le visage de son interlocuteur renvoyait une impression de sérieux impénétrable, qui coupa sec ses gloussements incessants. Laissant enfin retomber son bras le long de son corps, elle croisa les bras sur sa poitrine puis se concentra sur les mots d'Eliott.

    D'ailleurs, en écoutant la suite de son monologue, elle hocha lentement la tête. La brunette se trouva très étonnée de voir le nombre de mots que le jeune homme pouvait débiter à la minute. Personnellement, et sans grande modestie, elle en était tout autant capable, sauf que lui parlait avec tant de sérieux, un sérieux dont elle était tout simplement incapable de faire preuve malgré son intelligence remarquable et reconnue. Mais finalement, lorsqu'il eut terminé le plus long monologue que Caroline n'ait jamais écouté, elle prit la parole, avec toujours cette petite touche de malice dans la voix, si particulière.

    - Tu as bien raison... Disons que je fuis les relations qui pourraient devenir trop sérieuses... A cause d'un petit truc qui s'est passé il y a quelques années... Mais bref, c'est de l'histoire ancienne !

    Elle s'arrêta un bref instant, le temps de se relever, se remettant enfin à la hauteur du grand brun. Elle épousseta brièvement le tissu soyeux de sa robe, puis finalement, les mains posées sur les hanches, poursuivit :

    - Mais l'amour m'a plus fait pleurer que rire, ces derniers temps... Quoi qu'il en soit, je te suis, je ne dis jamais non à une bonne tasse de thé ! Et je ne voudrais pas faire déjà la rencontre de tes légendaires groupies.

    Elle laissa Eliott l'entraîner dans la direction du salon de thé, tout en l'écoutant continuer à parler. Elle ne cessait de s'étonner de ce que ce garçon pouvait dire. Quelle avait été sa vie, pour qu'il parle de manière aussi théâtrale, c'était tout simplement étonnant. Mais la perspective d'une bonne tasse de thé agissait comme un stimulant. Pourtant, pour la première fois depuis sa... rencontre avec le jeune homme, elle répondit avec un minimum de sérieux, regardant encore avec un brin de surprise le grand brun :

    - Wouah... C'est quand même beau ce que tu dis, Eliott.

    Mais comme la malice n'était jamais bien loin chez Caroline Rosalois, elle reprit, tout sourire et après un joyeux petit saut, tout en continuant le chemin jusqu'au salon de thé, où le thé l'attirait presque comme de la drogue.

    - Allons, maintenant que tu m'as parlé de thé, j'en meurs d'envie, dépêchons-nous !
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