Pervenche Laggrave

A l'approche d'une soixantaine qui ne l'effraie pas, au contraire, Pervenche attache une certaine importance à son image, politicienne oblige, surtout pour avoir occupé les fonctions de Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères et de porte parole du Gouvernement. Sans être spécialement belle, elle est d’apparence toujours élégante, en toute circonstance, le tailleur est toujours de rigueur pour Pervenche depuis qu'elle fait de la politique, elle aime se vêtir de bleu, la couleur de la Chancellerie. Sa tenue s'accompagne toujours de quelques bijoux (collier, broche, bracelet, ...). Ses cheveux blonds sont coiffés impeccablement. Sa hauteur est d'une taille moyenne pour une femme, au maintien irréprochable dont les tailleurs lui dessinent sa taille mince, typique des personnes actives voire nerveuses, rehaussée par des talons par crainte de paraître plus petite aux côtés de ses homologues masculins. Le teint clair et les yeux bleus, elle se maquille peu. Sa voix est d'ordinaire calme et claire mais est capable de s'exprimer d'une voix ferme et imposante, une caractéristique qui lui a été nécessaire au long de carrière et qui exprime son tempérament fort. Son visage est plutôt neutre, la sympathie comme le mécontentement s'y lisent facilement. Son anxiété ou sa nervosité se révèlent sur ses mains qu'elle ne cessent de frotter l'une contre l'autre. Sa démarche est rapide, on voit souvent ses collaborateurs courir derrière elle pour obtenir un avis ou une consigne. On peut associer Pervenche à certains accessoires comme son stylo, une photo de son mari ou son collier de perle qu'elle tient de sa mère, des objets dont elle ne se sépare presque jamais.

Ceux qui ont côtoyé Pervenche Lagrave dressent d’elle un portrait ambivalent, certains parleront d’une femme aimable, souriante et proche des gens, capable d'un sang-froid exemplaire, tandis que d’autres, en particulier ses collaborateurs à la Chancellerie, parleront d’une femme résolue, exigeante et stricte, véritable bourreau de travail caractérielle, ses éclats voix dans les bureaux de la Chancellerie sont souvent mémorables. De nature courageuse, déterminée, travailleuse et engagée, elle ne cache pas son ambition sans pour autant se voir reprocher d'être carriériste ou opportuniste car parmi ses qualités on peut y citer la fidélité, tant à ses idées qu'à ceux qui l'ont soutenue ou à qui elle s'est alliée. Son parcours à la Chancellerie lui a forgé un caractère fort, combatif sans être dénué d'empathie, notamment quand il s'agit de gérer un conflit. Elle apprécie notamment le contact et ne craint pas de s'exprimer en public. Elle est par ailleurs inflexible quand il s'agit de défendre certaines valeurs ou certaines causes. Pour avoir été elle-même victime de discrimination à la Chancellerie, ses positions envers la crise hybride sont moins arrêtées que celles des autres membres du gouvernement. Si elle peut se montrer offensive, la crise hybride étant selon elle alimentée par des rancunes, des malentendus et des prétentions, elle n'encourage donc pas le clivage social et défend des rapports pacifiques et constructifs, elle n'approuve cependant pas les actions du groupuscule rebelle, question sur laquelle elle se montre plus dure. Conjointement à ces opinions personnelles, elle compte faire de ce projet politique son fer de lance pour les prochaines élections, n'abandonnant pas son ambition de devenir la première femme Chancelière de France. En parallèle à cela, avec l'âge et les responsabilités qu'elle se verra confiées certains de ses défauts auront tendance à se renforcer comme l'impatience, l’exigence ou le perfectionnisme. Constamment occupée, elle déteste la paresse et l'indolence et les condamne fermement, prônant que l'on a ce pour quoi on s'est battu.

Des attaques et tentatives de dissuasions qu'elle subira tout au long de sa carrière, elle retirera une philosophie de vie et une détermination solide. Sa personnalité lui vaudra quelques surnoms tout au long de sa carrière, certains à l'origine moqueurs sont presque devenus affectifs, comme Mademoiselle Bleuet, l'Insoumise ou la Gorgone. En privé, on pourrait la qualifier d'épouse modèle, les tumultes de la vie politique lui font profiter les instants calmes passés auprès de son mari comme lire, cuisiner ou s'occuper du foyer. Pervenche regrette par moment de ne pas avoir eu d'enfant, elle qui espérait avoir des jumeaux; la vie professionnelle du couple et leur ambition respective ne l'ayant pas permis.

Pervenche Laggrave est la fille unique d’un couple de bourgeois de province originaire de Normandie. Son père lui a enseigné que le travail était le seul élément de la réussite tandis qu'elle tient de sa mère les préceptes d'une jeune fille modèle. C'est un enfant sérieuse et attentive, son enfance se déroulera sans trop d'ostentation malgré le statut de la famille. Elle participe sans rechigner aux tâches ménagères et se prête à quelques activités éducatives comme la musique, le chant ou l'apprentissage des langues étrangères avec peu d'intérêt à l'exception des langues, très tôt elle se persuade que tout investissement personnel doit avoir un but ou une utilité. Durant les vacances scolaires, elle aime aider son père dans son bureau pour la gestion de l'entreprise familiale. Avant de devenir Secrétaire d'Etat, elle aimait participer à l'organisation d'événements officiels organisés par la municipalité. De son éducation, elle retirera une reconnaissance affectueuse pour ses parents, leur devant plusieurs de ses qualités qui lui sont aujourd'hui reconnues.

A Beauxbâtons, elle intègre l'Armoirie des Lusignan, elle s'y distingue par son caractère travailleur et engagée ainsi qu'une attitude mature. A l'Académie, elle fréquentera notamment Olympe Maxime, future directrice de l’académie. Malgré une divergence d’opinion, cela n’empêchera pas une amitié entre les deux jeunes filles. Elle termine ses études à l’Académie de Magie avec une très haute distinction et les félicitations de ses professeurs.

Ces résultats académiques lui ouvrent une carrière à la Chancellerie, encouragée par le Directeur de Beauxbâtons de l'époque. Elle intègre d’abord les équipes administratives de la Chancellerie où elle subira les idées machistes qui y règnent. A la fois déterminée, compétente mais aussi ambitieuse, elle n’aura de cesse de combattre les conventions jusqu’à parvenir à s’immiscer au gouvernement. Elle obtient sa première victoire en devenant Secrétaire d’Etat aux Transports Magiques, un rôle de second plan mais où elle arrivera à se distinguer, notamment grâce à son sens du contact. Une faculté qui lui vaudra par la suite d’obtenir un rôle sur mesure, celui de porte-parole du gouvernement qui inaugurera une riche carrière à la Chancellerie. Une carrière qui la verra dirigée successivement tous les départements, dont certains à plusieurs reprises comme la Justice, la Santé ou les Affaires Etrangères au fil des changements des équipes gouvernementales habituellement réclamées par les Parlements; une succession de nominations motivée dans un premier temps par le désir de dissuader cette jeune femme ambitieuse de la politique puis rapidement par la reconnaissance de certaines de ses compétences, dont une grande capacité d'adaptation, ainsi qu'une confiance inspirée par les différents Chefs d'Etat.

Depuis ses premiers pas en politique et malgré son appartenance à la famille des conservateurs, Pervenche s’est toujours fait un devoir de combattre certaines injustices et corruptions, lui forgera un caractère féroce, nécessaire pour défendre ses valeurs. Toujours avec la même combativité qui la caractérise, celle qui s’avérera la plus féminine des hommes d’état de la France Magique, se présente deux fois à l’élection de Chancelier et luttera longtemps pour essayer de devenir la première femme Chancelier de la France Magique mais en vain, en raison des valeurs sexistes qui animent la majorité des parlementaires.

Son ancienneté, ses compétences et le maintien d’un gouvernement conservateur motivent sa reprise dans la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Vendémiaire. Avec ce nouveau Chancelier qu'elle considère comme taciturne et difficile à cerner pour l'avoir fréquenté précédemment quand il était à la tête du Département de l'Information, Pervenche s’attendait à retrouver le département de la Justice ou des Affaires Etrangères où elle avait été particulièrement appréciée, mais la méfiance et les visées de Vendémiaire l’en écartent pour la nommer à un département moins important, celui de la Santé qui fera office de mise à l’épreuve. Elle occupe ce poste à la Chancellerie pour la troisième fois. Un poste auquel on apprécie y voir une femme. Si le Chancelier lui reconnaît plusieurs compétences, en plus de son caractère offensif, nécessaire à sa politique, elle figure parmi les rares politiciens à prôner une ouverture d’esprit. Auprès du Conseil elle défend des négociations avec les hybrides et en particulier les rebelles. C’est elle également qui met à l’oreille du Chancelier l’idée d’une chambre gouvernementale représentative pour les hybrides et les créatures magiques intelligentes.

Mais ce n’est pas la seule motivation du Chancelier, il voit également en Pervenche un moyen de resserrer les liens avec l’Académie de Beauxbâtons de par son ancienne amitié avec Maxime Olympe et envisage de la charger de mission auprès de l’Académie pour occasionner ce rapprochement.

Côté vie privée, Pervenche est mariée depuis 25 ans, à George Hautbourg, un homme calme et pragmatique, rencontré à un événement organisé à la Chancellerie, il occupe un emploi de banquier, spécialisé dans les placements. Même s’il s’agit d’un couple aimant, tous les deux sont absorbés par leur travail qui occupe tout leur temps et qui explique l’absence d’enfant dans leur couple. Ils partagent leur vie entre un appartement à la Chancellerie et une maison de quartier dans le centre de Fontainebleau.

Emploi : Secrétaire d'Etat à la Santé

Animal de compagnie : Aucun

Âge : 24 ans

Avatar : Meryl Streep (La Dame de Fer)

Expérience RP : Variée et ancienne d'une bonne dizaine d'années dont beaucoup de HP et ce n'est pas ma première expérience sur ce forum :)

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