Retrouvailles professorales (PV Personnel de l'Académie)
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Localisation : à l'Académie Beauxbâtons
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Olympe Maxime
Olympe Maxime Mer 21 Oct - 14:36
C'est avec à la fois la satisfaction d'un discours parfaitement accompli mais aussi la légère lassitude des traditions immuables et cycliques que Olympe tourna le dos à la nuée d'élèves assis en tablées de huit pour rejoindre la place d'honneur de la grande table professorale. Sa grande robe de lamé bleu nuit bruissant discrètement à chacun de ses pas. Elle rejoignit son fauteuil discrètement enfoncé dans l'estrade et s'y assit aussi gracieusement que lui permettait son imposante silhouette. Tout en s'asseyant, elle fit un geste de sa baguette et aussitôt, comme venu de nulle part, une pétillante mélodie jouée au piano se fit entendre. Olympe avait toujours cette habitude lors des grandes occasions de faire jouer un peu de musique dans le réfectoire pour couvrir le bruit des tables et éviter que les élèves n'entendent ce qui pourrait se dire à la table professorale. Elle était de ces gens qui pensaient que l'autorité se conservait avec une certaine distance et une part de mystère.
Au même moment, les elfes de maison de l'Académie apparurent, portant des plateaux chargés de coupes de champagne (un Mont-Centaure 1926 particulièrement superbe) qu'ils s'empressèrent de présenter aux convives autour de la table. Une demi douzaine de serviteurs muets apparurent aussi sur la table, chargés de mises en bouche et de petits fours aussi savoureux que raffinés. Olympe leva alors sa coupe et porta un toast :
- Mes amis, je suis très heureuse de vous retrouver cette année encore pour entamer une nouvelle année académique qui je le souhaite se déroulera sous les meilleurs auspices. Laissez-moi vous présenter un peu formellement les nouveaux enseignants qui ont rejoint notre équipe professoral.
Elle tourna alors successivement son visage et son verre levé vers chacun au fur et à mesure, accentuant plus ou moins le sourire qui accompagnait ce geste.
- Monsieur Lescaudey de Maneville compte désormais parmi les maîtres de potions les plus érudits du continent grâce à ses très nombreux voyages d'étude aux quatre coins de la planète. Il nous a été très chaudement recommandé par le professeur Albarelle qui a pris sa retraite en juillet dernier et nous sommes très honorés de compter parmi notre corps enseignant une nouvelle recrue d'un talent aussi reconnu.
Elle décocha à Alexander un sourire entendu.
- Madame Émilie Simon ici présente reprendra quant à elle les cours de Lutte contre la Magie Noire. Son expérience d'ancien Auror nous sera particulièrement utile dans ce domaine. Elle est volontaire et prometteuse et j'ose espérer que chacun ici l'aidera à s'intégrer au mieux dans notre institution.
Le sourire d'Olympe fut un peu plus materné et encourageant pour Émilie.
- Je vous présente ensuite Eliott Le Blanc, notre nouveau professeur de Métamorphose. Monsieur Le Blanc est un ancien élève de notre institution et ancien Mercoeur par dessus le marché. Ceci ajouté à sa condition de métamorphomage le rendait tout désigné à assumer ce poste et j'espère que vous vous entendrez tous avec lui.
Olympe se passa de commentaire sur l'apparence quelque peu excentrique de cette nouvelle recrue, laissant chacun se faire sa propre opinion du personnage en espérant que chacun se souviendrait de la philosophie des Mercoeur qui veut qu'on ne juge jamais sur l'apparence même si elle avait elle-même peu de sensibilité pour ce genre d'extravagances. Aussi fut-ce avec toute la neutralité et le savoir vivre dont elle était capable qu'elle leva un peu plus son verre à la ronde et conclua :
- Je vous souhaite à tous une année paisible, fructueuse et enrichissante!
Et au milieu des réponses plus ou moins enthousiastes sur le mode du "santé!", elle savoura la première gorgée de sa coupe avant de se décider pour une bouchée de fromage italien aux graines de pavot.
[H.J.] Modalités de postage : le premier message de chacun établira le tour de rôle. Si un participant ne réponds pas endéans les 48h, la personne suivante peut "sucré" son tour. Bon RP à toutes et tous
Au même moment, les elfes de maison de l'Académie apparurent, portant des plateaux chargés de coupes de champagne (un Mont-Centaure 1926 particulièrement superbe) qu'ils s'empressèrent de présenter aux convives autour de la table. Une demi douzaine de serviteurs muets apparurent aussi sur la table, chargés de mises en bouche et de petits fours aussi savoureux que raffinés. Olympe leva alors sa coupe et porta un toast :
- Mes amis, je suis très heureuse de vous retrouver cette année encore pour entamer une nouvelle année académique qui je le souhaite se déroulera sous les meilleurs auspices. Laissez-moi vous présenter un peu formellement les nouveaux enseignants qui ont rejoint notre équipe professoral.
Elle tourna alors successivement son visage et son verre levé vers chacun au fur et à mesure, accentuant plus ou moins le sourire qui accompagnait ce geste.
- Monsieur Lescaudey de Maneville compte désormais parmi les maîtres de potions les plus érudits du continent grâce à ses très nombreux voyages d'étude aux quatre coins de la planète. Il nous a été très chaudement recommandé par le professeur Albarelle qui a pris sa retraite en juillet dernier et nous sommes très honorés de compter parmi notre corps enseignant une nouvelle recrue d'un talent aussi reconnu.
Elle décocha à Alexander un sourire entendu.
- Madame Émilie Simon ici présente reprendra quant à elle les cours de Lutte contre la Magie Noire. Son expérience d'ancien Auror nous sera particulièrement utile dans ce domaine. Elle est volontaire et prometteuse et j'ose espérer que chacun ici l'aidera à s'intégrer au mieux dans notre institution.
Le sourire d'Olympe fut un peu plus materné et encourageant pour Émilie.
- Je vous présente ensuite Eliott Le Blanc, notre nouveau professeur de Métamorphose. Monsieur Le Blanc est un ancien élève de notre institution et ancien Mercoeur par dessus le marché. Ceci ajouté à sa condition de métamorphomage le rendait tout désigné à assumer ce poste et j'espère que vous vous entendrez tous avec lui.
Olympe se passa de commentaire sur l'apparence quelque peu excentrique de cette nouvelle recrue, laissant chacun se faire sa propre opinion du personnage en espérant que chacun se souviendrait de la philosophie des Mercoeur qui veut qu'on ne juge jamais sur l'apparence même si elle avait elle-même peu de sensibilité pour ce genre d'extravagances. Aussi fut-ce avec toute la neutralité et le savoir vivre dont elle était capable qu'elle leva un peu plus son verre à la ronde et conclua :
- Je vous souhaite à tous une année paisible, fructueuse et enrichissante!
Et au milieu des réponses plus ou moins enthousiastes sur le mode du "santé!", elle savoura la première gorgée de sa coupe avant de se décider pour une bouchée de fromage italien aux graines de pavot.
[H.J.] Modalités de postage : le premier message de chacun établira le tour de rôle. Si un participant ne réponds pas endéans les 48h, la personne suivante peut "sucré" son tour. Bon RP à toutes et tous
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Eliott Le Blanc
Eliott Le Blanc Mar 24 Nov - 21:56
Eliott Le Blanc
Métamorphose, mon amour…
Eliott s'était assis mais n'avait pas perdu son temps car il était arrivé avec Gimbya et avait prit beaucoup de plaisir de lui parler de son enfance à Beauxbâtons. Ils s'assirent avec d'autres professeurs mais ce qui le surprit le plus, ce fut Olympe Maxime qui s'assit de toute sa hauteur. Tout en s'asseyant, il la vit faire un geste de sa baguette et entendit une merveilleuse musique de piano qui emplit toute la salle.
Au même moment, les elfes de maison de l'Académie apparurent, portant des plateaux chargés de coupes de champagne qu'ils s'empressèrent de présenter aux convives autour de la table. Une demi douzaine de serviteurs muets apparurent aussi sur la table, chargés de mises en bouche et de petits fours aussi savoureux que raffinés. Hum !, du champagne et des petits fours, Eliott allait prendre de quoi manger mais la voix d'Olympe l'interrompit et il fit la tête tout en tapotant des doigts :
- Mes amis, je suis très heureuse de vous retrouver cette année encore pour entamer une nouvelle année académique qui je le souhaite se déroulera sous les meilleurs auspices. Laissez-moi vous présenter un peu formellement les nouveaux enseignants qui ont rejoint notre équipe professoral.
Elle se tourna vers eux et la tension d'Eliott -et sa faim- grandirent. Chouette, les présentation... Faites vite Madame, j'ai faiiiiim.
- Madame Mabolela qui reprend le flambeau des cours de divination. Je pense que tout un chacun d'entre vous la connaît déjà pour ses précédents diplomatiques ou peut-être même artistiques. Je puis vous assurer que ses talents de devineresse sont à l'avenant de ceux qu'elle a pu exercé dans ces deux domaines jusqu'ici et je suis certaine qu'elle n'aura aucun mal à s'adapter à notre grande famille.
Eliott applaudit et lui fit un petit clin d’œi... Et il eut du mal à caché un petit mais bruyant gargouillement de ventre.
- Madame Émilie Simon ici présente reprendra quant à elle les cours de Lutte contre la Magie Noire. Son expérience d'ancien Auror nous sera particulièrement utile dans ce domaine. Elle est volontaire et prometteuse et j'ose espérer que chacun ici l'aidera à s'intégrer au mieux dans notre institution.
Alors la blonde, là, inconnue au bataillon mais il applaudit avec un petit sourire. En même temps, il regarda les petits fours d'un air impatient.
- Je vous présente ensuite Eliott Le Blanc, notre nouveau professeur de Métamorphose. Monsieur Le Blanc est un ancien élève de notre institution et ancien Mercoeur par dessus le marché. Ceci ajouté à sa condition de Métamorphomage le rendait tout désigné à assumer ce poste et j'espère que vous vous entendrez tous avec lui.
Eliott vit une bonne majorité d'élèves détourner le regard pour ne pas monter des rires, ou parler entre eux en le montrant discrètement du doigt mais le regard sévère d'Eliott qu'il passa sur toute la salle eut vite fait de les remettre à leur place.
- Et enfin, je tiens à introduire Monsieur Pacôme d'Ackley qui remplace à point nommé Madame Vergeur qui a pris une retraite bien méritée en juillet dernier. Monsieur d'Ackley veillera à réordonner quelque peu la bibliothèque et à redynamiser nos collections en acquérant de nouveaux livres pour l'Académie. Si certains d'entre vous ont des souhaits en la matière, je les invite à en discuter de vive voix avec lui. Enfin, vu que cette campagne peut être laborieuse et très prenante, Monsieur d'Ackley ne pourra malheureusement pas assumer la charge de Chevalier des Arts aussi sachez que cette fonction reste à pourvoir.
Eh bien, eh bien. Quel séduisant jeune homme, à voir plus tard...
- Je vous souhaite à tous une année paisible, fructueuse et enrichissante!
Et au milieu des réponses plus ou moins enthousiastes sur le mode du "santé!", et Eliott se jeta directement sur les petits fours, et s'en gava, soulagé d'avoir enfin put manger.
- Et sinon ma chère, dit-il en s’adressant à Olympe, vous allez enseigner vous aussi ? Sinon, je vous remercie aussi de m'avoir accordé ce poste, vraiment. Mais vous êtes plus jeune que je le pensait… Ou alors vous nous piquer de l'eau de Jouvence pour garder une beauté pareille.
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Olympe Maxime
Olympe Maxime Jeu 3 Déc - 21:49
[H.J.: Vu la disparition de Gimbya/pacôme, on continue le RP sans plus les prendre en compte. Je relance un post et Emilie répondra ensuite.]
Alors qu'Olympe profitait de la douce sensation des premières gorgées de champagne, elle entendit le nouveau professeur de Métamorphose l'apostropher.
- Et sinon ma chère, vous allez enseigner vous aussi ?
Puis sans lui laisser véritablement une porte de réponse il poursuivit :
- Sinon, je vous remercie aussi de m'avoir accordé ce poste, vraiment.
Et avec la même incohérence, il la gratifia d'un "compliment" auquel elle ne s'attendait certainement pas.
- Mais vous êtes plus jeune que je le pensait… Ou alors vous nous piquer de l'eau de Jouvence pour garder une beauté pareille.
Olympe haussa un sourcil stupéfait tandis qu'elle tournait vers Eliott un regard incrédule. Était-il véritablement possible d'être aussi indélicat voire même cuistre et de ne s'en rendre pas compte. Car il ne s'en rendait effectivement pas compte, persuadé d'avoir fait un compliment tout ce qu'il y a de plus normal pour se rendre agréable. Elle n'aurait pas été plus surprise s'il lui avait carrément dit "t'es pas encore trop mal conservée pour une bonne femme qui a autant de bougies sur son gâteau d'anniversaire".
Olympe se racla la gorge, reposa son verre et prit le temps de se tamponner furtivement les lèvres du bout de sa serviette pour se redonner une contenance. Et d'un ton aussi neutre qu'elle le put, elle répondit à l'indélicat :
- Je suppose que votre dernière saillie était proposée comme un compliment même si elle manquait quelque peu de subtilité. Comme je suis une femme polie, je vous répondrai merci même si je n'en suis qu'à moitié flattée.
Elle appuya sa réponse d'un regard insistant qui fit comprendre à Eliott qu'il ne valait mieux pas s'étaler sur le sujet. Elle choisit d'ailleurs de détourner la conversation.
- Quant à répondre à votre interrogation première, j'ai reçu un courrier du professeur de magidigitation disant qu'un malheureux concours de circonstances familiales le retient en province pour le moment. Aussi vais-je le remplacer quelques jours le temps qu'il puisse régler ses soucis et nous rejoindre.
Elle avisa alors Émilie Simon qui subissait plus la conversation qu'elle n'y participait. Craignant que son passé ne l'intimide pour se considérer d'égale à égale avec ses nouveaux collègues, elle se pencha vers elle et l'encouragea gentiment.
- N'ayez pas peur de prendre part à la conversation Madame Simon. Le message de soutien et de solidarité que j'ai fait passé aux élèves vaut également pour le corps enseignant. N'hésitez pas à engager la conversation, vous verrez nous sommes ici un peu comme une grande famille... Enfin, à condition de ne pas se montrer trop maladroit de prime abord, conclua-t-elle en coulant un regard biaisé sur Eliott qui engouffrait les petits-fours à un rythme bien trop effréné que pour ne pas paraître glouton.
[H.J. : J'ai modifié mes précédentes publies et celle-ci pour pouvoir introduire Alexander et ne pas lui sucrer sa matière XD]
Alors qu'Olympe profitait de la douce sensation des premières gorgées de champagne, elle entendit le nouveau professeur de Métamorphose l'apostropher.
- Et sinon ma chère, vous allez enseigner vous aussi ?
Puis sans lui laisser véritablement une porte de réponse il poursuivit :
- Sinon, je vous remercie aussi de m'avoir accordé ce poste, vraiment.
Et avec la même incohérence, il la gratifia d'un "compliment" auquel elle ne s'attendait certainement pas.
- Mais vous êtes plus jeune que je le pensait… Ou alors vous nous piquer de l'eau de Jouvence pour garder une beauté pareille.
Olympe haussa un sourcil stupéfait tandis qu'elle tournait vers Eliott un regard incrédule. Était-il véritablement possible d'être aussi indélicat voire même cuistre et de ne s'en rendre pas compte. Car il ne s'en rendait effectivement pas compte, persuadé d'avoir fait un compliment tout ce qu'il y a de plus normal pour se rendre agréable. Elle n'aurait pas été plus surprise s'il lui avait carrément dit "t'es pas encore trop mal conservée pour une bonne femme qui a autant de bougies sur son gâteau d'anniversaire".
Olympe se racla la gorge, reposa son verre et prit le temps de se tamponner furtivement les lèvres du bout de sa serviette pour se redonner une contenance. Et d'un ton aussi neutre qu'elle le put, elle répondit à l'indélicat :
- Je suppose que votre dernière saillie était proposée comme un compliment même si elle manquait quelque peu de subtilité. Comme je suis une femme polie, je vous répondrai merci même si je n'en suis qu'à moitié flattée.
Elle appuya sa réponse d'un regard insistant qui fit comprendre à Eliott qu'il ne valait mieux pas s'étaler sur le sujet. Elle choisit d'ailleurs de détourner la conversation.
- Quant à répondre à votre interrogation première, j'ai reçu un courrier du professeur de magidigitation disant qu'un malheureux concours de circonstances familiales le retient en province pour le moment. Aussi vais-je le remplacer quelques jours le temps qu'il puisse régler ses soucis et nous rejoindre.
Elle avisa alors Émilie Simon qui subissait plus la conversation qu'elle n'y participait. Craignant que son passé ne l'intimide pour se considérer d'égale à égale avec ses nouveaux collègues, elle se pencha vers elle et l'encouragea gentiment.
- N'ayez pas peur de prendre part à la conversation Madame Simon. Le message de soutien et de solidarité que j'ai fait passé aux élèves vaut également pour le corps enseignant. N'hésitez pas à engager la conversation, vous verrez nous sommes ici un peu comme une grande famille... Enfin, à condition de ne pas se montrer trop maladroit de prime abord, conclua-t-elle en coulant un regard biaisé sur Eliott qui engouffrait les petits-fours à un rythme bien trop effréné que pour ne pas paraître glouton.
[H.J. : J'ai modifié mes précédentes publies et celle-ci pour pouvoir introduire Alexander et ne pas lui sucrer sa matière XD]
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Émilie Simon
Émilie Simon Jeu 10 Déc - 19:43
Les Professeurs≈
« We must welcome the future, remembering that soon it will be the past; and we must respect the past, remembering that it was once all that was humanly possible. »
Retrouvailles professorales
Émilie restait, à son habitude, très silencieuse. Elle était une femme de peu de mots, et en réalité, préférait bien souvent se taire que de parler de mondanités. Cependant, elle n'avait pas oublié que le banquet de rentrée était ceci: un échange de mondanité d'une soirée. Et si certains, comme elle-même, avaient décidés de rester sobres, tant dans leur manière d'être que dans leur habillements, d'autres l'étaient beaucoup moins.
Lorsque la Directrice la présenta, Émilie fit simplement un hochement de tête à gauche et à droite, vers les professeurs qu'elle ne connaissait pas, ne les ayant pas dû lorsqu'elle-même faisait partie des élèves. Elle espérait simplement que les professeurs étaient assez intelligents pour ne pas croire tout ce que disaient les journaux, notamment les élucubrations comme quoi elle serait un mage noire, ou la prochaine Grindelwald, prête à endoctriner les petites têtes blondes de Beauxbâtons. Tout ce que la Chancellerie pouvait essayer pour diaboliser Olympe Maxime, tout de même...
Elle nota également rapidement le nom du Chevalier qu'elle avait déjà remarqué plus tôt, pensant d'abord qu'il était un clown avec son maquillage et son accoutrement. Si tout d'abord elle n'avait fait que serrer les dents, elle eût cette fois-ci un haussement de sourcils lorsqu'il s'adressa à la Directrice. Émilie ne comprenait pas comment on pouvait s'adresser avec autant de désinvolture à une femme aussi imposante et importante, surtout lorsqu'elle était votre employeur.
Définitivement, elle n'aimait pas cette personne, trop excentrique et désinvolte à son goût. Les premières impressions étaient parfois importantes, bien que pour Émilie ce n'était pas toujours le cas, Eliott LeBlanc était mal partit.
La semi-géante se tourna alors vers la jeune femme blonde, lui disant qu'elle ne devait pas avoir peur de prendre part à la conversation, ce à quoi Émilie sourit, reconnaissante. Elle ne tenait pas vraiment à participer à une conversation, après tout, elle n'aimait pas tant ça, préférant dire peu de mots mais de mots justes et sincères, que de faire un discours.
Malgré tout, il était de bienséance de répondre à Madame Maxime, mais aussi de lancer une conversation, quelconque, avec ses voisins de tables.
Et ce n'était que vérité, sachant sa situation et le fait que ses cours de dernières années avaient besoin d'une personne pour lancer les sorts impardonnables, ne pouvant plus les lancer d'elle-même sans briser la loi. Il lui faudrait donc trouver une personne en qui elle avait confiance et pourrait leur demander un peu d'aide au sein du corps professoral mais... ce n'était pas gagné.
Émilie ne voulait cependant pas penser à ce genre de choses, pas lors du premier jour de sa nouvelle fonction. Surtout qu'elle ne voulait pas tirer une tête durant tout le diner, pouvant inquiéter les autres professeurs et en particulier la Directrice, après qu'elle l'ait incitée à joindre la conversation.
C'est pourquoi elle se tourna vers Alexander de Maneville, se rappelant alors avoir vu son nom sur un livre bien particulier qui l'avait bien aidée durant le début de sa formation d'Auror. Les sorts étaient bien sûr plus son fort et sa préférence que les potions, mais elle avait à étudier les concoctions en tout genre pour ses études.
Malgré sa voix trop fluette pour un visage aussi neutre et dur, on pouvait voir al sincérité dans les yeux d'Émilie, qui s'étaient plantés dans ceux d'Alexander. Parfois, cela pouvait mettre mal à l'aise, d'avoir un regard aussi franc qui se plantait dans le votre, sans jamais flancher, un peu intimidant. Mais ceux qui aimaient la sincérité et savaient la reconnaître ne voyait pas cela comme une agression. En général...
Lorsque la Directrice la présenta, Émilie fit simplement un hochement de tête à gauche et à droite, vers les professeurs qu'elle ne connaissait pas, ne les ayant pas dû lorsqu'elle-même faisait partie des élèves. Elle espérait simplement que les professeurs étaient assez intelligents pour ne pas croire tout ce que disaient les journaux, notamment les élucubrations comme quoi elle serait un mage noire, ou la prochaine Grindelwald, prête à endoctriner les petites têtes blondes de Beauxbâtons. Tout ce que la Chancellerie pouvait essayer pour diaboliser Olympe Maxime, tout de même...
Elle nota également rapidement le nom du Chevalier qu'elle avait déjà remarqué plus tôt, pensant d'abord qu'il était un clown avec son maquillage et son accoutrement. Si tout d'abord elle n'avait fait que serrer les dents, elle eût cette fois-ci un haussement de sourcils lorsqu'il s'adressa à la Directrice. Émilie ne comprenait pas comment on pouvait s'adresser avec autant de désinvolture à une femme aussi imposante et importante, surtout lorsqu'elle était votre employeur.
Définitivement, elle n'aimait pas cette personne, trop excentrique et désinvolte à son goût. Les premières impressions étaient parfois importantes, bien que pour Émilie ce n'était pas toujours le cas, Eliott LeBlanc était mal partit.
La semi-géante se tourna alors vers la jeune femme blonde, lui disant qu'elle ne devait pas avoir peur de prendre part à la conversation, ce à quoi Émilie sourit, reconnaissante. Elle ne tenait pas vraiment à participer à une conversation, après tout, elle n'aimait pas tant ça, préférant dire peu de mots mais de mots justes et sincères, que de faire un discours.
Malgré tout, il était de bienséance de répondre à Madame Maxime, mais aussi de lancer une conversation, quelconque, avec ses voisins de tables.
« Je vous remercie Madame la Directrice, je tâcherais de m'en rappeler. Après tout, je pense que j'aurai bien souvent besoin de l'aide de mes collègues. »
Et ce n'était que vérité, sachant sa situation et le fait que ses cours de dernières années avaient besoin d'une personne pour lancer les sorts impardonnables, ne pouvant plus les lancer d'elle-même sans briser la loi. Il lui faudrait donc trouver une personne en qui elle avait confiance et pourrait leur demander un peu d'aide au sein du corps professoral mais... ce n'était pas gagné.
Émilie ne voulait cependant pas penser à ce genre de choses, pas lors du premier jour de sa nouvelle fonction. Surtout qu'elle ne voulait pas tirer une tête durant tout le diner, pouvant inquiéter les autres professeurs et en particulier la Directrice, après qu'elle l'ait incitée à joindre la conversation.
C'est pourquoi elle se tourna vers Alexander de Maneville, se rappelant alors avoir vu son nom sur un livre bien particulier qui l'avait bien aidée durant le début de sa formation d'Auror. Les sorts étaient bien sûr plus son fort et sa préférence que les potions, mais elle avait à étudier les concoctions en tout genre pour ses études.
« Monsieur de Maneville, je me rappelle avoir lu votre manuel sur l'utilisation des plantes de l'Himalaya plutôt que les plantes des montagnes Européennes pour les décoctions et potions. Il m'avait été très utile lors de ma formation, et je dois avouer que comparé à d'autres auteurs, votre façon de rédiger permettait une compréhension aisée de votre propos. Je pense que les élèves apprécieront votre manière de partager vos connaissances. »
Malgré sa voix trop fluette pour un visage aussi neutre et dur, on pouvait voir al sincérité dans les yeux d'Émilie, qui s'étaient plantés dans ceux d'Alexander. Parfois, cela pouvait mettre mal à l'aise, d'avoir un regard aussi franc qui se plantait dans le votre, sans jamais flancher, un peu intimidant. Mais ceux qui aimaient la sincérité et savaient la reconnaître ne voyait pas cela comme une agression. En général...
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Alexander Lescaudey
Alexander Lescaudey Jeu 10 Déc - 21:59
:.. Alexander dans sa robe bleuté s'assit pour les présentations, regardant Olympe Maxime avait attention. Il ne s'attendait pas à être le premier à être présenté, il ressenti un léger trouble. Et resta de marbre, juste répondant sourire un peu maladroit à celui de la directrice. Il se souvient qu'il devait envoyer un hibou de remerciement au professeur Albarelle et qu'il ne l'avait toujours pas fait. Il l'aurait bien noté quelque part, mais ce n'était vraiment pas le moment. L'on passa, à la belle demoiselle qui avait maintenant un prénom et un nom : Emilie Simon et qui lui disait sérieusement quelque chose. C'était bien plus facile avec un nom. C'était l'élève Auror qui avait fait usage de la magie noire sur elle-même, ou quelque chose dans ce goût là. Une célébrité au regard glacial. En même temps avec une telle presse, si elle avait été du genre excentrique cela aurait été bien plus dérangeant. Son avis sur elle était à faire. Après tout, elle avait été Auror, ils ne recrutaient pas n'importe qui pour ce genre de postes, surtout si jeunes. Mais n'avait-elle pas été qu'élève... Il n'était pas sûr de lui. D'autant qu'elle ne voulait peut-être pas en parler. Elle avait quoi ? 30 ans ? Peut-être même pas. Son air fermé ne l'aidait pas à connaître son âge.
:.. Lorsqu'elle passa à l'autre professeur, il se demanda si être métamorphomage et était un atout pour être professeur de métamorphose et il se dit rapidement que non. Etre animagus, ça c'était la preuve d'une vraie passion pour la métamorphose. Etre né avec le don n'aide pas pour autant à la concentration et à l'effort. Il considéra le professeur de métamorphose d'un air un peu curieux. D'autant plus qu'il était accoutré comme... Un moldu de la Renaissance ? Alexander n'y connaissait pas grand chose en histoire moldue. Par contre, au cours de ses voyages, il avait appris qu'ils se débrouillaient bien mieux qu'il ne le pensait étant plus jeune. Ils avaient une manière de contrer la magie qui était la technologie et même si elle était beaucoup moins efficiente sur certains aspects, comme le transport (rien ne valait un bon vieux transplanage) elle avait de sérieux atouts dans le domaine de la communication et des réseaux.
:.. Olympe Maxime continua la présentation des professeurs jusqu'au tonnerre d'applaudissement des élèves, en grande partie due à l'autorisation implicite de se restaurer. Il leva son verre et bu une gorgée, c'était frais et pétillant, divin. Une chaleur douce l'enveloppa propice à la discussion. C'est Monsieur Elliot Le Blanc qui ouvrit le bal, rapidement repris par la directrice pour son impertinence. L'année commençait bien. Alex ne pu s’empêcher de sourire sur les mots bien choisis de la grande dame. Étrangement, Alex n'avait jamais eu de souci sur l'hybridation de la chef d'établissement, même petit. C'était une femme que tout le monde, même sa famille respectait. Malheureusement, elle était souvent prise en exemple pour dire "C'est l’exception qui confirme la règle". Il fut doucement tiré de ses pensées par l'enseignante de Lutte contre la Magie Noire.
- Oh, je vous remercie pour votre sollicitude. Ce fut l'un de mes premiers ouvrages et quand je le relis, je ne peux m’empêcher d'avoir envie de le corriger sur certaines formulations. Il n'empêche que je suis touché qu'il vous ait plu et qu'il vous ait été utile.
:.. Alexander sourit légèrement beaucoup plus à l'aise que quelqu'un ait rompu le silence pour s'adresser à lui. Il était parfois le genre de personne à rester dans ses pensées et écouter ce que disent les autres plus que parler lui-même. Pourtant, ils étaient tous professeurs et donc tous mus par la même envie d'aller plus loin dans leur arts respectifs et c'est ce qui intéressait particulièrement le professeur.
- C'est tellement évident lorsqu'on se rend sur place. Vous voyez lorsque l'on discute avec des botanistes, on se rend très vite compte que la terre, le taux d'oxygénation, l'ensoleillement sont de très petites variables mais qui touchent directement la plante et donc vont forcement avoir un impact sur la potion.
:.. Il se rendit compte qu'il était trop bavard. L'habitude de parler des heures sur ses sujets et la passion qui l'animait transpirait forcement dans ses propos. Or, la demoiselle avait directement attaqué sur ce point et donc l'avait fait démarrer au quart de tour. Tout simplement parce qu'il aimait ça.
- Vous avez beaucoup voyagé Mademoiselle Simon ?
:.. Sincèrement, il n'avait aucune idée du système de fonctionnement de la formation des Aurors, est-ce qu'ils voyageaient ? Est-ce que certains s'occupaient de l'intérieur, d'autres de l'extérieur, est-ce qu'il fallait de l'ancienneté avant de sortir du pays ? Ce n'était pas vraiment le genre d'informations qui étaient divulguées partout dans les journaux. Non, la plupart du temps les gens s'intéressaient aux faits divers et les encyclopédies sur ces sujets n'étaient pas toujours consultables sans habilitation. Il regardait doucement la demoiselle et en profita pour piquer un petit four sur le temps de la réponse de la jeune femme. C'est qu'il faisait un peu faim.
:.. Lorsqu'elle passa à l'autre professeur, il se demanda si être métamorphomage et était un atout pour être professeur de métamorphose et il se dit rapidement que non. Etre animagus, ça c'était la preuve d'une vraie passion pour la métamorphose. Etre né avec le don n'aide pas pour autant à la concentration et à l'effort. Il considéra le professeur de métamorphose d'un air un peu curieux. D'autant plus qu'il était accoutré comme... Un moldu de la Renaissance ? Alexander n'y connaissait pas grand chose en histoire moldue. Par contre, au cours de ses voyages, il avait appris qu'ils se débrouillaient bien mieux qu'il ne le pensait étant plus jeune. Ils avaient une manière de contrer la magie qui était la technologie et même si elle était beaucoup moins efficiente sur certains aspects, comme le transport (rien ne valait un bon vieux transplanage) elle avait de sérieux atouts dans le domaine de la communication et des réseaux.
:.. Olympe Maxime continua la présentation des professeurs jusqu'au tonnerre d'applaudissement des élèves, en grande partie due à l'autorisation implicite de se restaurer. Il leva son verre et bu une gorgée, c'était frais et pétillant, divin. Une chaleur douce l'enveloppa propice à la discussion. C'est Monsieur Elliot Le Blanc qui ouvrit le bal, rapidement repris par la directrice pour son impertinence. L'année commençait bien. Alex ne pu s’empêcher de sourire sur les mots bien choisis de la grande dame. Étrangement, Alex n'avait jamais eu de souci sur l'hybridation de la chef d'établissement, même petit. C'était une femme que tout le monde, même sa famille respectait. Malheureusement, elle était souvent prise en exemple pour dire "C'est l’exception qui confirme la règle". Il fut doucement tiré de ses pensées par l'enseignante de Lutte contre la Magie Noire.
- Oh, je vous remercie pour votre sollicitude. Ce fut l'un de mes premiers ouvrages et quand je le relis, je ne peux m’empêcher d'avoir envie de le corriger sur certaines formulations. Il n'empêche que je suis touché qu'il vous ait plu et qu'il vous ait été utile.
:.. Alexander sourit légèrement beaucoup plus à l'aise que quelqu'un ait rompu le silence pour s'adresser à lui. Il était parfois le genre de personne à rester dans ses pensées et écouter ce que disent les autres plus que parler lui-même. Pourtant, ils étaient tous professeurs et donc tous mus par la même envie d'aller plus loin dans leur arts respectifs et c'est ce qui intéressait particulièrement le professeur.
- C'est tellement évident lorsqu'on se rend sur place. Vous voyez lorsque l'on discute avec des botanistes, on se rend très vite compte que la terre, le taux d'oxygénation, l'ensoleillement sont de très petites variables mais qui touchent directement la plante et donc vont forcement avoir un impact sur la potion.
:.. Il se rendit compte qu'il était trop bavard. L'habitude de parler des heures sur ses sujets et la passion qui l'animait transpirait forcement dans ses propos. Or, la demoiselle avait directement attaqué sur ce point et donc l'avait fait démarrer au quart de tour. Tout simplement parce qu'il aimait ça.
- Vous avez beaucoup voyagé Mademoiselle Simon ?
:.. Sincèrement, il n'avait aucune idée du système de fonctionnement de la formation des Aurors, est-ce qu'ils voyageaient ? Est-ce que certains s'occupaient de l'intérieur, d'autres de l'extérieur, est-ce qu'il fallait de l'ancienneté avant de sortir du pays ? Ce n'était pas vraiment le genre d'informations qui étaient divulguées partout dans les journaux. Non, la plupart du temps les gens s'intéressaient aux faits divers et les encyclopédies sur ces sujets n'étaient pas toujours consultables sans habilitation. Il regardait doucement la demoiselle et en profita pour piquer un petit four sur le temps de la réponse de la jeune femme. C'est qu'il faisait un peu faim.
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Eliott Le Blanc
Eliott Le Blanc Sam 12 Déc - 19:30
Eliott Le Blanc
Métamorphose, mon amour…
Eliott éclata de rire. Certes, ce qu'il avait dit était un peu maladroit mais ce qu'elle dit quand sa phrase fut fini, le fit éclater de rire :
- Ma chère, je suis désolé mais ma spontanéité me joue encore des tours. Je m'excuse encore et je vous souhaite bon appétit.
Emilie qui n'avait pas encore parler et restait muette, avec un mine grave, remercia la Directrice.
Je vous remercie Madame la Directrice, je tâcherais de m'en rappeler. Après tout, je pense que j'aurai bien souvent besoin de l'aide de mes collègues. puis se retournant vers le professeur de Potion. Monsieur de Maneville, je me rappelle avoir lu votre manuel sur l'utilisation des plantes de l'Himalaya plutôt que les plantes des montagnes Européennes pour les décoctions et potions. Il m'avait été très utile lors de ma formation, et je dois avouer que comparé à d'autres auteurs, votre façon de rédiger permettait une compréhension aisée de votre propos. Je pense que les élèves apprécieront votre manière de partager vos connaissances.
Eliott eut encore un sourire. Espérons qu'elle sera moins timide durant le reste de l'année. Alors qu'il buvait son champagne, Eliott essaya de se souvenir s'il avait déjà vus cette femme. Il recracha dans un sursaut sa boisson dans son verre.
Oh, je vous remercie pour votre sollicitude. Ce fut l'un de mes premiers ouvrages et quand je le relis, je ne peux m’empêcher d'avoir envie de le corriger sur certaines formulations. Il n'empêche que je suis touché qu'il vous ait plu et qu'il vous ait été utile.
C'est tellement évident lorsqu'on se rend sur place. Vous voyez lorsque l'on discute avec des botanistes, on se rend très vite compte que la terre, le taux d'oxygénation, l'ensoleillement sont de très petites variables mais qui touchent directement la plante et donc vont forcement avoir un impact sur la potion. Vous avez beaucoup voyagé Mademoiselle Simon ?
Put*in sa mère.murmura Eliott à lui-même. Il se souvenait de cette Auror qui avait fait de la Magie Noire. Il ne peut résister à dire quelque chose avec un air innocent mais qui ne l'était pas. Eliott savait maitriser son visage pour dire les choses qui passe.
Mademoiselle Simon, oh ! permettez-moi de vous appelez Emilie, je suis sûr qu'on vas bien s'entendre. La Magie Noire ne doit avoir aucun secret pour vous, en tant qu'ancienne Auror.
Il riait sous cape. Oh décidément, quel fourbe. Mais voilà qu'il passait à l'autre.
Et vous, Monsieur de Maneville ! Pourquoi avez-vous eut l'envie d'être prof ? J'ai peut-être dut voir un de vos livres chez Caro -c'est la libraire de Jouvenceaux- mais jamais je n'aurait penser vous avoir ici.
Il prit une cuisse de poulet et regarda Emilie avec un air désolé.
Bah, vous ne souriez pas ?! Allons, smiling, smiling, c'est super comme truc. Sourire, même en temps crise, c'est bien la meilleure chose à faire. Regardez tous ! C'est la crise sociale dans notre magnifique pays mais, hum fameuse cette soupe !, il faut penser à sourire, ça nous remonte le moral. Moi, c'est que je fait et je vous conseille d'en faire de même.
Il marqua une pause pour reprendre son souffle.
Allez ! Qui veut des biscuits apéro ? Mangez-en sinon, je vais tous les bouffer. Hé, hé. A votre santé !
Et il leva son verre aux professeurs avant de le boire d'une traite.*Je m'en frotte les mains de cette soirée mais faudrais se calmer sinon, je vais me faire virer. Ha, ha !* pensait Eliott.
- HRPG:
- Donc l'ordre sera : Moi, Olympe, Emilie et Alexander, c'est ça ?
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Localisation : à l'Académie Beauxbâtons
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Olympe Maxime
Olympe Maxime Dim 13 Déc - 18:33
[H.J. : Oui, on garde cet ordre, Antinéa s'incorporera selon son envie par la suite.]
Olympe regarda Émilie entamer la conversation avec Alexander d'un oeil bienveillant. Il était vrai que c'était toujours plus facile de faire connaissance entre nouveaux enseignants, on avait au moins ça en commun. Et de fait, la conversation s'enchaîna cordialement et courtoisement sur les publications d'Alexander.
Jusqu'au moment ou Eliott Le Blanc, qui s'était tenu à peu près tranquille jusque là, s’immisça dans la conversation d'un air candide dont Olympe ne sut s'il était feint ou véritable. Aussi, ne réagit-elle pas à la question d'Eliott concernant la Magie Noire même si encore une fois elle la trouvait déplacée et maladroite. cette question concernant directement Émilie, c'était à elle de remettre Eliott à sa place si elle le jugeait nécessaire. Olympe ne réagit pas plus lorsqu'Eliott apostropha d'une manière un peu plus neutre le nouveau professeur de Potions.
Elle s'étonna toutefois sur la manière très (trop?) familière d'Eliott de s'exprimer, ses assertions d'adolescent comme par exemple évoquer pour la première fois une parfaite inconnue par le diminutif de son prénom et ses sourires d'enfant satisfait de lui alors qu'en définitif, il ne faisait qu'alimenter tant bien que mal une conversation où il s'intégrait au forcing.
Eliott passa même à la vitesse supérieure lorsqu'il dit d'un air goguenard à Émilie, jouant avec une cuisse de poulet dans sa main :
- Bah, vous ne souriez pas ?! Allons, smiling, smiling, c'est super comme truc. Sourire, même en temps crise, c'est bien la meilleure chose à faire. Regardez tous ! C'est la crise sociale dans notre magnifique pays mais, hum fameuse cette soupe !, il faut penser à sourire, ça nous remonte le moral. Moi, c'est que je fait et je vous conseille d'en faire de même. Allez ! Qui veut des biscuits apéro ? Mangez-en sinon, je vais tous les bouffer. Hé, hé. A votre santé !
Cette fanfaronnade à la ronde finit de décider Olympe à remettre les pendules à l'heure.
- Monsieur Le Blanc, lança-t-elle d'une voix de stentor pour bien capter l'attention. Je vous rappellerai que vous êtes ici au milieu d'une cérémonie officielle de l'Académie et que dès lors un minimum de tenue et de retenue vous est demandé. Vous êtes sensé représenter les valeurs de notre institution et d'autant plus que vous êtes Chevalier des Mercoeur, vous êtes doublement sensé servir d'exemple pour vos étudiants administrés.
Elle marqua une pause et revint à un ton plus feutré pour éviter de se faire entendre des élèves même si la musique couvrait bien sa voix.
- Dans les quartiers des professeurs ou pendant votre temps loisible, vous êtes libre de vous comporter à peu près comme vous le voulez, (elle laissa tomber un regard un peu dédaigneux sur les mains d'Eliott qui mangeait une cuisse de poulet avec décontraction alors que les plats d'apéritifs n'étaient même pas vides!) même si cela implique de manger la nourriture avec les doigts ou de charrier ses collègues sur un ton de soirée décontractée... Mais dans le réfectoire et lorsque vous endossez votre rôle d'enseignant et de Chevalier, le plus élémentaire des savoir-vivre et l'essentiel des bonnes manières, de la courtoisie et du sens de l'à propos est de mise.
Olympe s'en voulait un peu de devoir faire ce genre de gendarmerie en plein banquet de rentrée qui d'ordinaire était joyeux et paisible mais l'attitude d'Eliott Le Blanc frisait le ridicule et elle se devait de s'assurer qu'aucun élève ne se rendrait compte qu'à la table des profs, on proposait les petits-fours à la criée et on mangeait du poulet avec les doigts.
Olympe regarda Émilie entamer la conversation avec Alexander d'un oeil bienveillant. Il était vrai que c'était toujours plus facile de faire connaissance entre nouveaux enseignants, on avait au moins ça en commun. Et de fait, la conversation s'enchaîna cordialement et courtoisement sur les publications d'Alexander.
Jusqu'au moment ou Eliott Le Blanc, qui s'était tenu à peu près tranquille jusque là, s’immisça dans la conversation d'un air candide dont Olympe ne sut s'il était feint ou véritable. Aussi, ne réagit-elle pas à la question d'Eliott concernant la Magie Noire même si encore une fois elle la trouvait déplacée et maladroite. cette question concernant directement Émilie, c'était à elle de remettre Eliott à sa place si elle le jugeait nécessaire. Olympe ne réagit pas plus lorsqu'Eliott apostropha d'une manière un peu plus neutre le nouveau professeur de Potions.
Elle s'étonna toutefois sur la manière très (trop?) familière d'Eliott de s'exprimer, ses assertions d'adolescent comme par exemple évoquer pour la première fois une parfaite inconnue par le diminutif de son prénom et ses sourires d'enfant satisfait de lui alors qu'en définitif, il ne faisait qu'alimenter tant bien que mal une conversation où il s'intégrait au forcing.
Eliott passa même à la vitesse supérieure lorsqu'il dit d'un air goguenard à Émilie, jouant avec une cuisse de poulet dans sa main :
- Bah, vous ne souriez pas ?! Allons, smiling, smiling, c'est super comme truc. Sourire, même en temps crise, c'est bien la meilleure chose à faire. Regardez tous ! C'est la crise sociale dans notre magnifique pays mais, hum fameuse cette soupe !, il faut penser à sourire, ça nous remonte le moral. Moi, c'est que je fait et je vous conseille d'en faire de même. Allez ! Qui veut des biscuits apéro ? Mangez-en sinon, je vais tous les bouffer. Hé, hé. A votre santé !
Cette fanfaronnade à la ronde finit de décider Olympe à remettre les pendules à l'heure.
- Monsieur Le Blanc, lança-t-elle d'une voix de stentor pour bien capter l'attention. Je vous rappellerai que vous êtes ici au milieu d'une cérémonie officielle de l'Académie et que dès lors un minimum de tenue et de retenue vous est demandé. Vous êtes sensé représenter les valeurs de notre institution et d'autant plus que vous êtes Chevalier des Mercoeur, vous êtes doublement sensé servir d'exemple pour vos étudiants administrés.
Elle marqua une pause et revint à un ton plus feutré pour éviter de se faire entendre des élèves même si la musique couvrait bien sa voix.
- Dans les quartiers des professeurs ou pendant votre temps loisible, vous êtes libre de vous comporter à peu près comme vous le voulez, (elle laissa tomber un regard un peu dédaigneux sur les mains d'Eliott qui mangeait une cuisse de poulet avec décontraction alors que les plats d'apéritifs n'étaient même pas vides!) même si cela implique de manger la nourriture avec les doigts ou de charrier ses collègues sur un ton de soirée décontractée... Mais dans le réfectoire et lorsque vous endossez votre rôle d'enseignant et de Chevalier, le plus élémentaire des savoir-vivre et l'essentiel des bonnes manières, de la courtoisie et du sens de l'à propos est de mise.
Olympe s'en voulait un peu de devoir faire ce genre de gendarmerie en plein banquet de rentrée qui d'ordinaire était joyeux et paisible mais l'attitude d'Eliott Le Blanc frisait le ridicule et elle se devait de s'assurer qu'aucun élève ne se rendrait compte qu'à la table des profs, on proposait les petits-fours à la criée et on mangeait du poulet avec les doigts.
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Antinéa R. Noble-Val
Antinéa R. Noble-Val Lun 14 Déc - 21:39
« – Oh non, pitié Merlin, pourquoi vous me faites ça à moi ? est-ce que je n'ai pas toujours été bonne envers vous? » gémis Antinéa Noble-Val dans un soupir à fendre l'âme. Elle essayait désespérément depuis une bonne demi-heure de canaliser une joyeuse troupe de jeune pousse de crissec afin de pouvoir leur appliquer leur traitement. Certains de ses plants souffraient de puis une semaine d'une épidémie de champignons parasite et elle faisait son possible pour éviter qu'il ne se propage et détruise l'entièreté de la collection. D'une certaine manière, ça lui faisait presque de la peine de voir ces petites plantes se tortiller dans tous les sens pour manifester combien elles étaient gênées. Pour des plantes comme le crissec, capable de ressentir la souffrance, la jeune botaniste se sentait presque mal. Complètement mal en vérité, sans doutes parce qu'elle passait plus de temps avec des plantes qu'avec des humains, mais quoiqu'il en soit elle faisait vraiment de son mieux pour apaiser les végétaux. Encore eût-il fallut que ceux là coopèrent.
Naturellement, elle ne jeta pas un coup d’œil à l'horloge de la serre principale et elle ne constata pas qu'elle avait déjà un quart-d'heure de retard pour la cérémonie d’accueil des étudiants et le traditionnel premier repas des professeurs. Elle savait qu'il était particulièrement important cette année puisque l'établissement accueillait de nombreux nouveaux professeurs mais la jeune femme avait abandonné l'idée d'arriver à l'heure quand deux heures plus tôt le Snargalouf centenaire de la serre deux avait piqué sa petite crise existentielle en l'attaquant relativement violemment alors qu'elle passait à proximité. Elle avait donc été forcée de se pencher sur le cas de l'arbuste avant de remarquer une excroissance inquiétante sur d'une de ses extrémités. Antinéa avait dû user de toute son ingéniosité pour maîtriser la plante avant d'utiliser un « difindo » pour sectionner la totalité de ses ronces et pouvoir s'approcher de la difformité.
Même si le cas avait été résolu, elle y avait perdu beaucoup de temps et l'idée qu'il manquait du personnel pour entretenir ces serres lui traversa l'esprit. Cependant l'idée de devoir travailler en ces lieux qu'elle s'était appropriés, avec quelqu'un d'autre la révulsait totalement et elle arriva à la conclusion qu'elle était bien contente. Quand elle parvint , enfin à calmer ses crissec pour leur administrer un nectar fortifiant elle se précipita à vive allure vers la sortie de la serre et la verrouilla d'un coup de baguette. Elle eût à peine l'occasion de changer ses vêtements et de quitter ses vêtement de botaniste pour une tenue plus classique composée d'un pantalon gris et et d'un chemisier bleu clair aux couleurs de l'uniforme et elle se rua à travers les couloirs pour rejoindre le réfectoire utilisant sa baguette pour retenir ses cheveux dans un chignon lâche.
Antinéa avait une sainte horreur du retard, c'était quelque chose qu'elle ne tolérait pas dans son cours et quelle même avait toujours fait en sorte d'éviter. Elle détestait cela principalement parce que ça attirait l'attention et , en suite parce qu'elle considérait cela comme un total manque de respect et d'éducation. Si ses parents lui avaient bien transmit une chose ( en plus de son désintérêt total pour les animaux) c'étaient les règles élémentaires de la bienséance. Le retard n'était pas bienséant. L'idée de ne pas se rendre à son repas et de se rendre directement aux cuisines afin d'éviter tout regard sur sa personne la tenta vraiment beaucoup mais elle ne céda pas. Elle était certaine que ce serai encore pire si elle ne franchissait pas immédiatement cette porte pour prendre part au banquet.
Après avoir pris quelques secondes pour s'assurer qu'elle était présentable et pour trouver calme et sérénité quelque part dans le fond de son esprit elle poussa la porte et s'avança silencieusement vers la table des professeurs. Elle fit quelques signes de tête à certain des élèves de son armoiries qui semblaient plus ou moins satisfait de la voir toujours à son poste et fini par grimper sur l'estrade. Instinctivement son regard se posa sur Olympe Maxime, éminente directrice de l'Académie de Beauxbâton, a laquelle adressa un sourire polit d'excuse tout en regagnant son propre siège s'installant le plus discrètement possible.
« – Madame la Directrice, Chers collègues . » les saluât-elle tour à tour d'un ton doux tout en rapprochant son siège de la table.
« – Je vous prie de bien vouloir excuser mon retard. J'ai été victime d'un imprévu urgent dans les serres. »
Elle plissa le nez repentante, et glissa une nouvelle fois les yeux sur l'assemblée des élèves dont les voix étaient couvertes par de la musique, puis sur celle des professeurs cherchant des yeux ceux qu'elle ne connaissait pas. Elle hésitât un instant avant de reprendre la parole.
« – Pour ceux d'entre vous que je ne connais pas, Je suis Antinéa Noble-Val, le professeur de botanique. Je vous demande une nouvelle fois pardon pour mon manque de ponctualité et j'espère que vous prendrez vite vos marques au sein de l'établissement. »
Elle conclut en levant doucement le verre de vin qui lui avait été servi pour saluer les nouveaux arrivant et reporter son attention sur la table de repas. Les événement du début de soirée lui avaient coupé l’appétit cela dit et elle ne toucha pas vraiment aux mises en bouches proposées. En lieux et place elle écoutait d'une oreille distraite les conversation qui allaient bon train cherchant à paraître le plus invisible possible. Se tenir en retrait de tout était probablement sa spécialité.
Naturellement, elle ne jeta pas un coup d’œil à l'horloge de la serre principale et elle ne constata pas qu'elle avait déjà un quart-d'heure de retard pour la cérémonie d’accueil des étudiants et le traditionnel premier repas des professeurs. Elle savait qu'il était particulièrement important cette année puisque l'établissement accueillait de nombreux nouveaux professeurs mais la jeune femme avait abandonné l'idée d'arriver à l'heure quand deux heures plus tôt le Snargalouf centenaire de la serre deux avait piqué sa petite crise existentielle en l'attaquant relativement violemment alors qu'elle passait à proximité. Elle avait donc été forcée de se pencher sur le cas de l'arbuste avant de remarquer une excroissance inquiétante sur d'une de ses extrémités. Antinéa avait dû user de toute son ingéniosité pour maîtriser la plante avant d'utiliser un « difindo » pour sectionner la totalité de ses ronces et pouvoir s'approcher de la difformité.
Même si le cas avait été résolu, elle y avait perdu beaucoup de temps et l'idée qu'il manquait du personnel pour entretenir ces serres lui traversa l'esprit. Cependant l'idée de devoir travailler en ces lieux qu'elle s'était appropriés, avec quelqu'un d'autre la révulsait totalement et elle arriva à la conclusion qu'elle était bien contente. Quand elle parvint , enfin à calmer ses crissec pour leur administrer un nectar fortifiant elle se précipita à vive allure vers la sortie de la serre et la verrouilla d'un coup de baguette. Elle eût à peine l'occasion de changer ses vêtements et de quitter ses vêtement de botaniste pour une tenue plus classique composée d'un pantalon gris et et d'un chemisier bleu clair aux couleurs de l'uniforme et elle se rua à travers les couloirs pour rejoindre le réfectoire utilisant sa baguette pour retenir ses cheveux dans un chignon lâche.
Antinéa avait une sainte horreur du retard, c'était quelque chose qu'elle ne tolérait pas dans son cours et quelle même avait toujours fait en sorte d'éviter. Elle détestait cela principalement parce que ça attirait l'attention et , en suite parce qu'elle considérait cela comme un total manque de respect et d'éducation. Si ses parents lui avaient bien transmit une chose ( en plus de son désintérêt total pour les animaux) c'étaient les règles élémentaires de la bienséance. Le retard n'était pas bienséant. L'idée de ne pas se rendre à son repas et de se rendre directement aux cuisines afin d'éviter tout regard sur sa personne la tenta vraiment beaucoup mais elle ne céda pas. Elle était certaine que ce serai encore pire si elle ne franchissait pas immédiatement cette porte pour prendre part au banquet.
Après avoir pris quelques secondes pour s'assurer qu'elle était présentable et pour trouver calme et sérénité quelque part dans le fond de son esprit elle poussa la porte et s'avança silencieusement vers la table des professeurs. Elle fit quelques signes de tête à certain des élèves de son armoiries qui semblaient plus ou moins satisfait de la voir toujours à son poste et fini par grimper sur l'estrade. Instinctivement son regard se posa sur Olympe Maxime, éminente directrice de l'Académie de Beauxbâton, a laquelle adressa un sourire polit d'excuse tout en regagnant son propre siège s'installant le plus discrètement possible.
« – Madame la Directrice, Chers collègues . » les saluât-elle tour à tour d'un ton doux tout en rapprochant son siège de la table.
« – Je vous prie de bien vouloir excuser mon retard. J'ai été victime d'un imprévu urgent dans les serres. »
Elle plissa le nez repentante, et glissa une nouvelle fois les yeux sur l'assemblée des élèves dont les voix étaient couvertes par de la musique, puis sur celle des professeurs cherchant des yeux ceux qu'elle ne connaissait pas. Elle hésitât un instant avant de reprendre la parole.
« – Pour ceux d'entre vous que je ne connais pas, Je suis Antinéa Noble-Val, le professeur de botanique. Je vous demande une nouvelle fois pardon pour mon manque de ponctualité et j'espère que vous prendrez vite vos marques au sein de l'établissement. »
Elle conclut en levant doucement le verre de vin qui lui avait été servi pour saluer les nouveaux arrivant et reporter son attention sur la table de repas. Les événement du début de soirée lui avaient coupé l’appétit cela dit et elle ne toucha pas vraiment aux mises en bouches proposées. En lieux et place elle écoutait d'une oreille distraite les conversation qui allaient bon train cherchant à paraître le plus invisible possible. Se tenir en retrait de tout était probablement sa spécialité.
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Émilie Simon
Émilie Simon Sam 19 Déc - 22:00
Les Professeurs≈
« We must welcome the future, remembering that soon it will be the past; and we must respect the past, remembering that it was once all that was humanly possible. »
Retrouvailles professorales
Émilie ne porta pas attention au Professeur LeBlanc qui sembla recracher son champagne lorsqu'elle avait parlé – et très franchement, elle ne comprenait pas la réaction de cet énergumène alors qu'elle ne lui avait même pas adressé la parole. En réalité, elle semblait boire les paroles du Professeur de Maneville. Elle lui offrit tout d'abord un simple sourire lorsqu'il la remercia du compliment sur son livre, un sourire qui lui fût d'ailleurs retourné, les deux professeurs semblant à présent plus à l'aise dans la conversation qui les intéressait tous les deux.
Il était évident que le professeur de potion était passionné par son art, de la même manière qu'Émilie était elle-même une passionné des sorts de protection et de la lutte contre la magie noire. Et quand bien même Émilie était plus du genre à lancer des sorts et à étudier des artefacts magiques, elle avait eu à longuement étudier les potions et avait toujours aimé cette matière, qui ne demandait que ses propres efforts et connaissances. Créer une potion était comme inventer un nouveau sort à bien des égards.
À vrai dire, elle aurait pu écouter longuement l'autre homme parler de sa passion, surtout qu'il avait la même lueur qui illuminait son regard que beaucoup des personnes qu'elle eût à croiser durant ses années de formation, et son sourire ne s'était pas éteint. C'est pourquoi elle ne s'attendait pas vraiment à la question qu'il lui posait, alors qu'elle venait de prendre un petit-four et avait donc la bouche pleine. Prise quelque peu au dépourvue, et ne voulant pas semble impolie, elle se pressa de mâcher et d'avaler, avant de répondre :
Mais trop tard apparemment, puisqu'elle fût coupée dans son élan. Eliott avait prit la parole, s'adressant directement à elle, ce qui força la jeune femme à se tourner vers lui. Il arborait un faux sourire, et se permit de lui lancer une pique. Bien sûr qu'il avait lu les journaux, cependant, elle trouvait incroyable qu'il n'ait pas la décence de se taire. Ce n'était cependant, à toute évidence, pas dans les habitudes du eprosnnage.
Émilie bougea instantanément sa main droite sous la table, plus proche de sa baguette dissimulée. Si le professeur de Métamorphose cherchait à énerver l'ancienne Armagnac, il allait très vite la trouver. Émilie n'avait que peu de patience pour l'impertinence, et Eliott devrait savoir bien mieux que de provoquer une autre personne. Il n'était plus un élève de l'académie, il était un adulte et devait se comporter comme tel. Et si les remontrance de la Directrice ne suffisaient pas, Émilie allait lui faire comprendre bien rapidement.
C'est pourquoi elle fixait le métamorphage, les sourcils froncés et les lèvres pincées, son visage ne montrant pas ses intentions. Cependant une chose était évident : malgré ce que l'autre professeur avait dit, ils ne s’entenderaient probablement pas. Et si c'était du sarcasme, comme d'habitude, 4a lui était passé au-dessus.
C'est au moment où l'énergumène s'adressa à nouveau à elle, que d'un geste rapide de la main elle sortit sa baguette d'une de ses poches et était prête à la brandir et lancer le premier sort qui lui passait dans la tête à Eliott. Elle lui ferait ravaler ses « smiling » ridicules – vraiment, on était en France, on parlait français, se prenait-il pour un personnage dans une série moldue ? – et le ferait se taire. Une bonne leçon.
Émilie s'arrêta cependant dans son mouvement lorsque Madame Maxime prit la parole, ce qui calma presque instantanément ses nerfs. Discrètement, tout autant que son mouvement initial de colère, elle rangea à nouveau sa baguette et les traits de son visage se détendirent. Après tout, elle aussi était Professeur à présent, et ne pouvait pas simplement provoquer en duel quiconque venait à la provoquer. Elle n'était plus un futur Auror. Elle n'était plus une enfant. Elle devait elle aussi apprendre à contrôler ses impulsions, mais surtout montrer l'exemple.
Ainsi, la jeune femme prit autant pour elle-même que pour le professeur de Métamorphose la réprimande de la Directrice, qui n'avait pourtant pas semblé voir l'emportement de la nouvelle professeur de lutte contre la magie noire. Pourtant, elle se sentait soulagée de l'intervention de la géante.
Elle pensa alors se tourner à nouveau vers Alexander de Maneville, mais fût là encore une fois coupée dans son élan – jamais deux sans trois – par un Professeur arrivée en retard. Elle semblait avoir le souffle quelque peu coupé et s'excusa en expliquant un problème dans les serres. Émilie en déduit que c'était la professeur de Botanique et le Chevalier des Chevreuses, qui n'avait donc pas pu assister à la cérémonie. Ainsi, quand elle confirma ses soupçons en se présentant, la jeune femme ne lui répondit qu'avec un hochement de tête en tant que salutation, puis leva son verre en réponse au Professeur Noble-Val. Elle ne lui adressa cependant pas la parole, voyant bien à son air qu'elle ne souhaitait pas être dérangée. Surtout qu'elle cru se rappeler d'Antinéa, une Lusignan qui avait deux ans de moins qu'elle, qui n'aimait pas trop se mélanger à la vie sociale, mais avait réussi à faire gagner à sa maison beaucoup de points pour la coupe Merlin. La jeune femme avait surtout brillé par ses capacités académiques, alors qu'Émilie avait été connue pour sa fermeté en tant que capitaine de l'équipe de Quidditch des Armagnacs et leur avoir fait gagner le gant.
Ne voulant donc pas déranger l'ancienne Lusignan, n'ayant surtout pas grand-chose à discuter au niveau des serres et de la botanique, elle se retourna vers Alex, répondant enfin à sa question. La jeune femme ne souhaitait en réalité plus vraiment discuter, mais le professeur de potion semblait être un homme agréable et passionné, choses qu'Émilie ne pouvait qu'apprécier. Et par politesse, elle ne voulait pas le laisser sans réponse.
Ce qu'elle ne disait pas, c'est que toutes ces années elle n'en avait jamais réellement eu l'envie. Il y avait toujours plus à faire, entre la création, l'étude des objets ensorcelés, l’apprentissage de toujours de nouvelles choses. La jeune femme ne regrettait pas de ne pas avoir vu plus du monde extérieur à la France, bien qu'elle avait vu ce que Alexander avait pu tirer de ses voyages à la façon dont il avait parlé, elle avait aimé apprendre par elle-même… malgré les répercutions que cela eut…
Il était évident que le professeur de potion était passionné par son art, de la même manière qu'Émilie était elle-même une passionné des sorts de protection et de la lutte contre la magie noire. Et quand bien même Émilie était plus du genre à lancer des sorts et à étudier des artefacts magiques, elle avait eu à longuement étudier les potions et avait toujours aimé cette matière, qui ne demandait que ses propres efforts et connaissances. Créer une potion était comme inventer un nouveau sort à bien des égards.
À vrai dire, elle aurait pu écouter longuement l'autre homme parler de sa passion, surtout qu'il avait la même lueur qui illuminait son regard que beaucoup des personnes qu'elle eût à croiser durant ses années de formation, et son sourire ne s'était pas éteint. C'est pourquoi elle ne s'attendait pas vraiment à la question qu'il lui posait, alors qu'elle venait de prendre un petit-four et avait donc la bouche pleine. Prise quelque peu au dépourvue, et ne voulant pas semble impolie, elle se pressa de mâcher et d'avaler, avant de répondre :
« Je n'ai pas... »
Mais trop tard apparemment, puisqu'elle fût coupée dans son élan. Eliott avait prit la parole, s'adressant directement à elle, ce qui força la jeune femme à se tourner vers lui. Il arborait un faux sourire, et se permit de lui lancer une pique. Bien sûr qu'il avait lu les journaux, cependant, elle trouvait incroyable qu'il n'ait pas la décence de se taire. Ce n'était cependant, à toute évidence, pas dans les habitudes du eprosnnage.
Émilie bougea instantanément sa main droite sous la table, plus proche de sa baguette dissimulée. Si le professeur de Métamorphose cherchait à énerver l'ancienne Armagnac, il allait très vite la trouver. Émilie n'avait que peu de patience pour l'impertinence, et Eliott devrait savoir bien mieux que de provoquer une autre personne. Il n'était plus un élève de l'académie, il était un adulte et devait se comporter comme tel. Et si les remontrance de la Directrice ne suffisaient pas, Émilie allait lui faire comprendre bien rapidement.
C'est pourquoi elle fixait le métamorphage, les sourcils froncés et les lèvres pincées, son visage ne montrant pas ses intentions. Cependant une chose était évident : malgré ce que l'autre professeur avait dit, ils ne s’entenderaient probablement pas. Et si c'était du sarcasme, comme d'habitude, 4a lui était passé au-dessus.
C'est au moment où l'énergumène s'adressa à nouveau à elle, que d'un geste rapide de la main elle sortit sa baguette d'une de ses poches et était prête à la brandir et lancer le premier sort qui lui passait dans la tête à Eliott. Elle lui ferait ravaler ses « smiling » ridicules – vraiment, on était en France, on parlait français, se prenait-il pour un personnage dans une série moldue ? – et le ferait se taire. Une bonne leçon.
Émilie s'arrêta cependant dans son mouvement lorsque Madame Maxime prit la parole, ce qui calma presque instantanément ses nerfs. Discrètement, tout autant que son mouvement initial de colère, elle rangea à nouveau sa baguette et les traits de son visage se détendirent. Après tout, elle aussi était Professeur à présent, et ne pouvait pas simplement provoquer en duel quiconque venait à la provoquer. Elle n'était plus un futur Auror. Elle n'était plus une enfant. Elle devait elle aussi apprendre à contrôler ses impulsions, mais surtout montrer l'exemple.
Ainsi, la jeune femme prit autant pour elle-même que pour le professeur de Métamorphose la réprimande de la Directrice, qui n'avait pourtant pas semblé voir l'emportement de la nouvelle professeur de lutte contre la magie noire. Pourtant, elle se sentait soulagée de l'intervention de la géante.
Elle pensa alors se tourner à nouveau vers Alexander de Maneville, mais fût là encore une fois coupée dans son élan – jamais deux sans trois – par un Professeur arrivée en retard. Elle semblait avoir le souffle quelque peu coupé et s'excusa en expliquant un problème dans les serres. Émilie en déduit que c'était la professeur de Botanique et le Chevalier des Chevreuses, qui n'avait donc pas pu assister à la cérémonie. Ainsi, quand elle confirma ses soupçons en se présentant, la jeune femme ne lui répondit qu'avec un hochement de tête en tant que salutation, puis leva son verre en réponse au Professeur Noble-Val. Elle ne lui adressa cependant pas la parole, voyant bien à son air qu'elle ne souhaitait pas être dérangée. Surtout qu'elle cru se rappeler d'Antinéa, une Lusignan qui avait deux ans de moins qu'elle, qui n'aimait pas trop se mélanger à la vie sociale, mais avait réussi à faire gagner à sa maison beaucoup de points pour la coupe Merlin. La jeune femme avait surtout brillé par ses capacités académiques, alors qu'Émilie avait été connue pour sa fermeté en tant que capitaine de l'équipe de Quidditch des Armagnacs et leur avoir fait gagner le gant.
Ne voulant donc pas déranger l'ancienne Lusignan, n'ayant surtout pas grand-chose à discuter au niveau des serres et de la botanique, elle se retourna vers Alex, répondant enfin à sa question. La jeune femme ne souhaitait en réalité plus vraiment discuter, mais le professeur de potion semblait être un homme agréable et passionné, choses qu'Émilie ne pouvait qu'apprécier. Et par politesse, elle ne voulait pas le laisser sans réponse.
« Je n'ai pas beaucoup voyagé malheureusement. La formation d'Auror nous garde près de la Chancellerie pour nos études, et j'ai passé les sélections à ma sortie de Beauxbâtons. Une fois la formation commencée, il est difficile de voyager. »
Ce qu'elle ne disait pas, c'est que toutes ces années elle n'en avait jamais réellement eu l'envie. Il y avait toujours plus à faire, entre la création, l'étude des objets ensorcelés, l’apprentissage de toujours de nouvelles choses. La jeune femme ne regrettait pas de ne pas avoir vu plus du monde extérieur à la France, bien qu'elle avait vu ce que Alexander avait pu tirer de ses voyages à la façon dont il avait parlé, elle avait aimé apprendre par elle-même… malgré les répercutions que cela eut…
[HJ: Désolée pour le retard, c'était pas ma semaine x) La prochaine fois je vous laisserais sucrer mon tour, désolée <3 ]
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Alexander Lescaudey
Alexander Lescaudey Lun 21 Déc - 0:43
La jeune femme commençait à peine à parler qu’elle fut coupée par le professeur de métamorphose. Alex le regarda parler avec des yeux ronds, il ne savait pas s’il était amusé ou complètement déconcerté. Lorsqu’il s’adressa à lui, le professeur ouvrit la bouche mais en fait il se rendit compte que de toutes façons Monsieur Le Blanc n’attendait pas de réponse puisqu’il venait de prendre une cuisse de poulet et enchaîner sur autre chose. De toutes façons Alex n’aurait pas pu répondre grand-chose. Il ne savait lui-même pas très bien pourquoi il était là. L’ancien professeur de potions l’avait recommandé, il avait été pris et il avait accepté parce qu’il n’avait ni maison, ni chez lui, il était apatride. Pourtant, il savait qu’il n’appartenait à aucune autre nation que la France. Il avait voyagé partout sans jamais s’arrêter et pourtant n’était jamais revenu. Il aurait pu bien sûr. Revenir pour l’enterrement de sa mère par exemple, ou pour retrouver sa belle dans les moments où la vie semblait vide de sens... Mais, il n’en avait pas été capable. Et voilà qu’il était catapulté là. Un peu perdu, un peu vide à nouveau. Pendant le discours de Le Blanc, il sentit une tension magique palpable monter du côté d’Emilie et espéra qu’elle ne fasse pas de bêtises. Même si l’homme était difficilement supportable et qu’il manquait à toutes les règles de bienséance, une attaque devant les élèves n’aurait certainement pas arrangé les choses. Il allait poser une main sur la sienne pour la ralentir dans son acte quand la directrice prit la parole.
Lorsque la directrice repris l’insolent professeur, les pensées d’Alex se permirent de vagabonder. Il ne se sentait pas concerné, le stress de la jeune sorcière près de lui était descendu. Alex avait toujours eu cette capacité d’abstraction qui avait longtemps énervé ses professeurs. Il pouvait être très concentré puis partir complétement ailleurs en très peu de temps. Et cela lui arrivait souvent de décrocher quand les conversations ne l’intéressaient pas, se mettre dans une bulle. Après tout, on lui avait parlé sans lui permettre de répondre. Il avait le droit de faire voguer ses pensées. D’ailleurs, lorsqu’il se ré-intéressa à ce qui se disait et que ses yeux se posèrent sur la demi-géante elle était déjà aux trois-quarts de son discours. *Cette année commence bien…* se laissa-t-il à penser avec un demi-sourire. Il grignota un petit four, qu’il prenait doucement, c’était comme manger des nuages, c’était merveilleux puis il bu de nouveau un peu de sa coupe. En même temps, il jeta un œil à Emilie Simon voir si elle était prête à lui répondre. Il sentit qu’elle était sur le point de revenir à leur conversation, il posa donc son verre devant lui, attendant tranquillement. Il observait son profil délicat et ses traits si jeunes. Il n’était pas sensible à ses charmes, il était en repas scolaire, premier jour, il avait autre chose à penser. C’est juste qu’inconsciemment des sentiments nostalgiques lui remontaient en tête, surtout dans ce décor féérique. Il s’attendait à ce qu’elle tourne la tête vers lui, pourtant ce ne fut pas le cas. La tête d’Alex se tourna brusquement lorsqu’il entendit une voix nouvelle s’interposer dans la conversation. Une autre jeune blonde arrivait. Décidément, les professeurs étaient bien jeunes cette année. Il ne se sentait pas vieux pour autant, mais il comprenait que le professeur Albarelle ait souhaité prendre sa retraite.
Il fit un signe de tête pour saluer la botaniste arrivée en retard pour une raison en retard très compréhensible. Les plantes étaient capricieuses, il était bien placé pour le savoir. Vivantes, sèches, fraiches… Il en avait manipulé un bon nombre. Il s’était fait de nombreuses fois attaqué par ces monstres végétaux, par les animaux également, notamment quand il avait étudié l’extraction du sang d’animal au Congo. La plupart du temps l’animal était vivant et les méthodes divergeaient et ne donnaient pas toujours les mêmes effets. C’était le but de son étude. Quoiqu’un peu cruel. L’un dans l’autre, l’animal était rarement content de se voir recevoir une saignée. C’était un peu la même chose pour les plantes. Certaines rechignaient beaucoup à laisser un peu d’écorce, de sève ou de fleurs et leurs moyens de protection ne manquaient certainement pas. Son expérience de poursuiveur, puis d’attrapeur dans l’équipe de Quidditch de Lusignan lui avait souvent servi pour éviter les coups de branche importuns. Mais comme on ne peut pas prédire un cognard qui arrive, on ne pouvait pas prédire non plus quand est-ce que l’arbre en avait marre.
- Je vous remercie Mademoiselle Noble-Val
Répondit-il à la jeune professeur qui se mit à sa place. Elle semblait un peu fermée malgré un air un peu pressé. Pourtant Alex allait devoir la côtoyer régulièrement pendant l’année et il aurait bien souhaité son aide dans ce domaine. En effet, en tant que maître des potions, ce n’était pas à lui de faire les récoltes ou d’entretenir telle ou telle plante magique. Pourtant, il en aurait clairement besoin tout au long de l’année. Autant que les rapports soient cordiaux à défaut d’être bons. Lors de l’entretien avec Madame Maxime il avait demandé à visiter les serres. Savoir quelles espèces elles abritaient. Même en sept années il était peu probable que l’on ait présenté aux élèves l’ensemble de la flore résidente à Beauxbâtons. De plus, si l’on ne faisait pas cas de sa mémoire, les serres avaient sans doute dues évoluer depuis ses cours. Rien que par le changement de professeur. Il se dit que ce diner n’était peut-être pas le meilleur moment pour demander ceci et préféra garder ses questions pour un moment plus opportun voyant que la jeune femme n’était pas vraiment d’humeur à la causette. Enfin, Emilie Simon répondit à sa question. Après tout ça, Alexander était flatté qu’elle se souvienne encore de son innocente question qui pourtant avait l’air de la gêner quelque peu.
- Oui, je comprends en effet. Vous avez eu un parcours très dense.
Alexander a son âge était déjà parti depuis deux ans aux Etats Unis et songeait seulement à voyager. A cette époque, il avait enfin trouvé sa voie, il était temps. Botaniste, soin de créature et maitre des potions, il apprenait tout en communauté et fondait sans le savoir les bases de son futur travail. Son temps à la Chancellerie lui semblait appartenir à une autre vie. D’ailleurs, récemment, lorsqu’il était rentré, son père lui avait proposé d’y retourner. Ce dernier n’avait jamais vraiment compris pourquoi son fils était parti. Mais Alex avait refusé. Non, il avait trop changé, les affaires du gouvernement n’étaient plus de son ressort. Il ne partageait plus leur idéaux et était plus que perdu sur ce domaine. L’enseignement avait quelque chose de rassurant et il espérait y prendre goût. Il prit un temps avant de relancer la conversation. Temps pendant lequel il passa son regard calme sur l’ensemble des professeurs. S’il y avait une chose qu’Alexander n’avait pas c’était de l’agressivité. Il était à l’affut, en observation.
- Avez-vous lu le manuel sur le renforcement des baguettes de Miranda Keith, Mademoiselle Simon ? Pour les professionnels des sorts comme vous, c’est vraiment captivant.
Ce n’était pas facile de meubler les conversations mondaines. Alex y avait été éduqué. Mais n’avait jamais été très doué. Détourner la conversation de lui, ne pas paraitre vaniteux tout en restant dans le sujet et tout en évitant les sujets sensibles. C’était tout un art. Il avait opté pour un domaine qu’il connaissait. En effet, il avait eu l’occasion de rencontrer Mademoiselle Keith, éminente spécialiste américaine des potions, en Suède il y avait quatre ans déjà. Elle n’était pas comme lui spécialisé en amélioration des potions mais dans la création de celles-ci. Notamment dans leur aptitude à renforcer la magie chez les sorciers. Parmi les spécialistes de ce domaine, elle était certainement la meilleure. La passion d’Alex était plus proche des botanistes et des soigneurs de créatures magiques ce qui pouvait être ennuyeux pour certains. Par contre, la création de nouvelles potions intéressait plus fortement les sorciers passionnés de sorcellerie. Il était toujours en contact avec elle, ils avaient travaillé tous les deux sur un projet récemment. C’était une femme d’une soixantaine d’années maintenant mais toujours aussi passionnée et c’était un plaisir de recevoir du courrier de sa part sur ses études en cours. N’étant pas en France depuis longtemps, Alex ne savait pas si elle était aussi connue dans son pays qu’en Angleterre et aux Etats Unis où il avait lu ses livres dans ses jeunes années.
Lorsque la directrice repris l’insolent professeur, les pensées d’Alex se permirent de vagabonder. Il ne se sentait pas concerné, le stress de la jeune sorcière près de lui était descendu. Alex avait toujours eu cette capacité d’abstraction qui avait longtemps énervé ses professeurs. Il pouvait être très concentré puis partir complétement ailleurs en très peu de temps. Et cela lui arrivait souvent de décrocher quand les conversations ne l’intéressaient pas, se mettre dans une bulle. Après tout, on lui avait parlé sans lui permettre de répondre. Il avait le droit de faire voguer ses pensées. D’ailleurs, lorsqu’il se ré-intéressa à ce qui se disait et que ses yeux se posèrent sur la demi-géante elle était déjà aux trois-quarts de son discours. *Cette année commence bien…* se laissa-t-il à penser avec un demi-sourire. Il grignota un petit four, qu’il prenait doucement, c’était comme manger des nuages, c’était merveilleux puis il bu de nouveau un peu de sa coupe. En même temps, il jeta un œil à Emilie Simon voir si elle était prête à lui répondre. Il sentit qu’elle était sur le point de revenir à leur conversation, il posa donc son verre devant lui, attendant tranquillement. Il observait son profil délicat et ses traits si jeunes. Il n’était pas sensible à ses charmes, il était en repas scolaire, premier jour, il avait autre chose à penser. C’est juste qu’inconsciemment des sentiments nostalgiques lui remontaient en tête, surtout dans ce décor féérique. Il s’attendait à ce qu’elle tourne la tête vers lui, pourtant ce ne fut pas le cas. La tête d’Alex se tourna brusquement lorsqu’il entendit une voix nouvelle s’interposer dans la conversation. Une autre jeune blonde arrivait. Décidément, les professeurs étaient bien jeunes cette année. Il ne se sentait pas vieux pour autant, mais il comprenait que le professeur Albarelle ait souhaité prendre sa retraite.
Il fit un signe de tête pour saluer la botaniste arrivée en retard pour une raison en retard très compréhensible. Les plantes étaient capricieuses, il était bien placé pour le savoir. Vivantes, sèches, fraiches… Il en avait manipulé un bon nombre. Il s’était fait de nombreuses fois attaqué par ces monstres végétaux, par les animaux également, notamment quand il avait étudié l’extraction du sang d’animal au Congo. La plupart du temps l’animal était vivant et les méthodes divergeaient et ne donnaient pas toujours les mêmes effets. C’était le but de son étude. Quoiqu’un peu cruel. L’un dans l’autre, l’animal était rarement content de se voir recevoir une saignée. C’était un peu la même chose pour les plantes. Certaines rechignaient beaucoup à laisser un peu d’écorce, de sève ou de fleurs et leurs moyens de protection ne manquaient certainement pas. Son expérience de poursuiveur, puis d’attrapeur dans l’équipe de Quidditch de Lusignan lui avait souvent servi pour éviter les coups de branche importuns. Mais comme on ne peut pas prédire un cognard qui arrive, on ne pouvait pas prédire non plus quand est-ce que l’arbre en avait marre.
- Je vous remercie Mademoiselle Noble-Val
Répondit-il à la jeune professeur qui se mit à sa place. Elle semblait un peu fermée malgré un air un peu pressé. Pourtant Alex allait devoir la côtoyer régulièrement pendant l’année et il aurait bien souhaité son aide dans ce domaine. En effet, en tant que maître des potions, ce n’était pas à lui de faire les récoltes ou d’entretenir telle ou telle plante magique. Pourtant, il en aurait clairement besoin tout au long de l’année. Autant que les rapports soient cordiaux à défaut d’être bons. Lors de l’entretien avec Madame Maxime il avait demandé à visiter les serres. Savoir quelles espèces elles abritaient. Même en sept années il était peu probable que l’on ait présenté aux élèves l’ensemble de la flore résidente à Beauxbâtons. De plus, si l’on ne faisait pas cas de sa mémoire, les serres avaient sans doute dues évoluer depuis ses cours. Rien que par le changement de professeur. Il se dit que ce diner n’était peut-être pas le meilleur moment pour demander ceci et préféra garder ses questions pour un moment plus opportun voyant que la jeune femme n’était pas vraiment d’humeur à la causette. Enfin, Emilie Simon répondit à sa question. Après tout ça, Alexander était flatté qu’elle se souvienne encore de son innocente question qui pourtant avait l’air de la gêner quelque peu.
- Oui, je comprends en effet. Vous avez eu un parcours très dense.
Alexander a son âge était déjà parti depuis deux ans aux Etats Unis et songeait seulement à voyager. A cette époque, il avait enfin trouvé sa voie, il était temps. Botaniste, soin de créature et maitre des potions, il apprenait tout en communauté et fondait sans le savoir les bases de son futur travail. Son temps à la Chancellerie lui semblait appartenir à une autre vie. D’ailleurs, récemment, lorsqu’il était rentré, son père lui avait proposé d’y retourner. Ce dernier n’avait jamais vraiment compris pourquoi son fils était parti. Mais Alex avait refusé. Non, il avait trop changé, les affaires du gouvernement n’étaient plus de son ressort. Il ne partageait plus leur idéaux et était plus que perdu sur ce domaine. L’enseignement avait quelque chose de rassurant et il espérait y prendre goût. Il prit un temps avant de relancer la conversation. Temps pendant lequel il passa son regard calme sur l’ensemble des professeurs. S’il y avait une chose qu’Alexander n’avait pas c’était de l’agressivité. Il était à l’affut, en observation.
- Avez-vous lu le manuel sur le renforcement des baguettes de Miranda Keith, Mademoiselle Simon ? Pour les professionnels des sorts comme vous, c’est vraiment captivant.
Ce n’était pas facile de meubler les conversations mondaines. Alex y avait été éduqué. Mais n’avait jamais été très doué. Détourner la conversation de lui, ne pas paraitre vaniteux tout en restant dans le sujet et tout en évitant les sujets sensibles. C’était tout un art. Il avait opté pour un domaine qu’il connaissait. En effet, il avait eu l’occasion de rencontrer Mademoiselle Keith, éminente spécialiste américaine des potions, en Suède il y avait quatre ans déjà. Elle n’était pas comme lui spécialisé en amélioration des potions mais dans la création de celles-ci. Notamment dans leur aptitude à renforcer la magie chez les sorciers. Parmi les spécialistes de ce domaine, elle était certainement la meilleure. La passion d’Alex était plus proche des botanistes et des soigneurs de créatures magiques ce qui pouvait être ennuyeux pour certains. Par contre, la création de nouvelles potions intéressait plus fortement les sorciers passionnés de sorcellerie. Il était toujours en contact avec elle, ils avaient travaillé tous les deux sur un projet récemment. C’était une femme d’une soixantaine d’années maintenant mais toujours aussi passionnée et c’était un plaisir de recevoir du courrier de sa part sur ses études en cours. N’étant pas en France depuis longtemps, Alex ne savait pas si elle était aussi connue dans son pays qu’en Angleterre et aux Etats Unis où il avait lu ses livres dans ses jeunes années.
- Hors jeu:
- HJ : No problem =) Ca arrive à tout le monde ;)
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Eliott Le Blanc
Eliott Le Blanc Mar 22 Déc - 18:29
Eliott Le Blanc
Métamorphose, mon amour…
*Cette année promet d'être fusante* pensait Eliott.*On ne peut même pas s'amuser. Ah les soirée mondaines... Même si c'est vrai que j'ai dut dépasser un peu les bornes, ensuite, que faire ? Se taire ? Se calmer ? Manger sans parler ? Non ! Je vais continuer à être moi-même mais il faut quelque chose.* Il se replaça comme il fallait dans son siège et regarda les collègues. Emilie, qui s'était calmée, discutait avec l’intéressant M. De Maneville. *Faudrait les marier, ces deux là.* Olympe Maxime avait l'air de garder un œil sur notre professeur tout en continuait de déguster son plat de toute sa hauteur. Elle avait une jolie robe en tout cas. C'était une femme de goût. Mais quel âge est-ce qu'elle pouvait bien avoir ? C'était une question qui taraudait Eliott depuis des années. Elle devait avoir plus de cinquante ans en tout cas. Si son corps était un flipper, il aurait marqué Game Ovaire. Ensuite, une autre question : qu'elle heure était-il ? Il chercha sa montre qu'il avait dut mettre dans son gilet jaune. Même pas ! Il chercha dans son pantalon -les poches, attention-, rechercha dans son gilet mais rien. Il n'osa pas demander aux autres, trop de dégâts ont étés fait par ses paroles. Alors il s'essuya la bouche avec sa serviette avant de se lever.
« Je vous prie de m'excuser, j'ai oublié ma montre à gousset dans mes appartements. »
Il lança un sourire entendu à toute la table et descendit l'estrade. A ce même moment, une femme entrait en accourant vers les professeur avant de se confondre en excuses. Eliott n'y prêta pas plus attention et sortit du réfectoire et en referma la porte dans le silence le plus total. On entendait que sont pas dans l'Académie et il entra dans son appartement. Son corbeau Sébastien somnolait dans sa cage. La fenêtre était ouverte, pourtant il croyait l'avoir fermée. Peut-être mal alors. Une jolie enveloppe était déposée sur le bureau où le bazar régnait. Il y avait un énorme foutoir mais il s'y retrouvait dans son bazar. L'enveloppe de toute à l'heure était magnifiquement ouvragée avec du bleu azur et des paillettes dorés. *Marie m'a envoyé une lettre à ce que je vois. Sa colombe a dut profiter du fait que la fenêtre était mal fermée pour déposer ça.*
« Mon cher Eliott… Bonne rentrée à toi… Chancellerie, c'est la folie… Mis retrouve plus… Bisous à toi. ». D'accord, je vois.
Il reposa la lettre et se regarda dans le miroir. Peut-être que c'est à cause de ses vêtements qu'il est aussi joyeux. C'était farfelue comme idée mais il fallait essayer. Il changea alors radicalement de style. Usant de ses talents de Métamorphomage, ses cheveux passèrent de châtains à bruns corbeau. Au revoir Molière et la comédie, bonjour Hugo et la tristesse ! Une tenue digne d'une enterrement, une cape noire et du noir sous les yeux. Il referma le fenêtre et redescendit les escaliers. Au moins, un quart d'heure à dut s'écouler avant de se rasseoir.*Comme tenue, vous trouvez ça mieux ? J'espère que la soirée sera meilleure.*
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Olympe Maxime
Olympe Maxime Mar 22 Déc - 20:35
L'intervention d'Olympe semblait être tombée à pic. Même s'il n'y avait qu'Eliott qu'elle avait rappelé à l'ordre, chacun avait un peu pris ses remarques pour son compte. Aussi personne ne répliqua à Eliott et Olympe jugea ça bien mieux ainsi. Eliott se leva soudain, s'excusant à la ronde pour aller chercher sa montre dans ses appartements. Olympe ne tiqua qu'à moitié qu'il ait envie de monter deux étages et traverser une aile entière du palais pour aller chercher une montre qui en définitif ne changerait rien au temps immuable de la soirée et de la durée du banquet de rentrée mais au vu de ses dernières interventions, c'était tout à fait anecdotique. Elle se dit même qu'une disparition temporaire de l'excentrique professeur laisserait un peu souffler la table. Aussi lui fit-elle un sourire compréhensif et ne le retint pas.
Fort heureusement, la professeur de Botanique, Antinéa Noble-Val, fit une apparition soudaine à la table professorale et détourna un instant l'attention jusque là concentrée sur Eliott.
- Madame la Directrice, Chers collègues...
Un peu essoufflée, habillée avec beaucoup de simplicité, Olympe la soupçonna d'avoir fait le minimum requit pour ne pas aggraver son retard. Car son retard, elle l'avait remarqué. Ansèlme, l'Intendant avait du se charger in extremis de l'accueil des nouveaux Chevreuse pour les guider jusqu'au réfectoire.
- Je vous prie de bien vouloir excuser mon retard. J'ai été victime d'un imprévu urgent dans les serres.
Olympe savait qu'Antinéa n'était pas une pro des relations sociales et que comme Chevalier, elle faisait du bon boulot (certes plus proche du service minimum que de l'excès de zèle) mais qu'elle était surtout une botaniste hors paire et très consciencieuse de son métier et des soins qu'elle devait attribuer à la riche et complexe collections de plantes de l'Académie (qui était tout de même une des plus riches d'Europe!). Aussi Olympe savait parfaitement que si elle était en retard, ce n'était ni par choix ni pour le plaisir mais très probablement parce que comme à son habitude, elle avait été si absorbée et concentrée dans ses tâches que l'heure lui avait totalement échappé.
Olympe ne négligea cependant pas de tenir son rôle de directrice en la rappelant calmement à l'ordre.
- Nous avions constaté votre retard, Madame Noble-Val. Fort heureusement pour vous, Monsieur Hautecourt s'est chargé de vos nouveaux élèves et il n'y a pour ainsi dire pas eu d'incident. J'espère simplement que vous ne prendrez pas le plis d'oublier vos première année à chaque répartition, ajouta-t-elle avec un sourire indulgent tandis qu'Ansèlme, soupe-au-lait comme à son habitude, bougonnait quelque chose entre ses lèvres.
Olympe lui fit un signe amical vers sa chaise vide tandis qu'elle prenait la peine de se présenter un peu plus formellement aux nouveaux professeurs et leur souhaitait la bienvenue. Après que les uns et les autres les aient cordialement acceptées, chacun retourna à ses conversations initiales. Olympe en profita alors pour se pencher vers Antinéa et lui demander discrètement :
- Y a-t-il un problème dans les serres?
Antinéa lui répondit et la conversation suivit calmement son cours. Les entrées furent débarrassées tandis que les plats faisaient leur apparition sur la table. Olympe se servit d'une portion raisonnable (quoique même frugale pour une géante de deux mètres quarante) d'une dinde phénixée rôtie et farcie aux morilles enchantées de Brocéliande, un mets raffiné et au parfum entêtant qui ravissait à chaque fois ses papilles de fine gastronome.
Eliott revint à ce moment et réintégra sa place. Non content d'avoir été cherché une montre, il en avait aussi profité pour inexplicablement changer de tenue. Olympe essaya de ne pas y accorder une attention trop soutenue. Après tout, rien ne lui interdisait de changer de tenue au beau milieu du repas même si encore une fois il s'agissait-là d'une extravagance qui n'avait pas échappé aux élèves...
Avec un petit soupir agacé, Olympe se dit que non content d'avoir un règlement pour les étudiants, il faudrait presque en avoir un pour les enseignants lorsqu'on avait affaire à des excentriques comme Eliott Le Blanc. Elle reporta son attention sur sa dinde et en savoura une nouvelle bouchée en fermant les yeux. Dieu que la nourriture pouvait procurer un certain réconfort quelque fois...
Fort heureusement, la professeur de Botanique, Antinéa Noble-Val, fit une apparition soudaine à la table professorale et détourna un instant l'attention jusque là concentrée sur Eliott.
- Madame la Directrice, Chers collègues...
Un peu essoufflée, habillée avec beaucoup de simplicité, Olympe la soupçonna d'avoir fait le minimum requit pour ne pas aggraver son retard. Car son retard, elle l'avait remarqué. Ansèlme, l'Intendant avait du se charger in extremis de l'accueil des nouveaux Chevreuse pour les guider jusqu'au réfectoire.
- Je vous prie de bien vouloir excuser mon retard. J'ai été victime d'un imprévu urgent dans les serres.
Olympe savait qu'Antinéa n'était pas une pro des relations sociales et que comme Chevalier, elle faisait du bon boulot (certes plus proche du service minimum que de l'excès de zèle) mais qu'elle était surtout une botaniste hors paire et très consciencieuse de son métier et des soins qu'elle devait attribuer à la riche et complexe collections de plantes de l'Académie (qui était tout de même une des plus riches d'Europe!). Aussi Olympe savait parfaitement que si elle était en retard, ce n'était ni par choix ni pour le plaisir mais très probablement parce que comme à son habitude, elle avait été si absorbée et concentrée dans ses tâches que l'heure lui avait totalement échappé.
Olympe ne négligea cependant pas de tenir son rôle de directrice en la rappelant calmement à l'ordre.
- Nous avions constaté votre retard, Madame Noble-Val. Fort heureusement pour vous, Monsieur Hautecourt s'est chargé de vos nouveaux élèves et il n'y a pour ainsi dire pas eu d'incident. J'espère simplement que vous ne prendrez pas le plis d'oublier vos première année à chaque répartition, ajouta-t-elle avec un sourire indulgent tandis qu'Ansèlme, soupe-au-lait comme à son habitude, bougonnait quelque chose entre ses lèvres.
Olympe lui fit un signe amical vers sa chaise vide tandis qu'elle prenait la peine de se présenter un peu plus formellement aux nouveaux professeurs et leur souhaitait la bienvenue. Après que les uns et les autres les aient cordialement acceptées, chacun retourna à ses conversations initiales. Olympe en profita alors pour se pencher vers Antinéa et lui demander discrètement :
- Y a-t-il un problème dans les serres?
Antinéa lui répondit et la conversation suivit calmement son cours. Les entrées furent débarrassées tandis que les plats faisaient leur apparition sur la table. Olympe se servit d'une portion raisonnable (quoique même frugale pour une géante de deux mètres quarante) d'une dinde phénixée rôtie et farcie aux morilles enchantées de Brocéliande, un mets raffiné et au parfum entêtant qui ravissait à chaque fois ses papilles de fine gastronome.
Eliott revint à ce moment et réintégra sa place. Non content d'avoir été cherché une montre, il en avait aussi profité pour inexplicablement changer de tenue. Olympe essaya de ne pas y accorder une attention trop soutenue. Après tout, rien ne lui interdisait de changer de tenue au beau milieu du repas même si encore une fois il s'agissait-là d'une extravagance qui n'avait pas échappé aux élèves...
Avec un petit soupir agacé, Olympe se dit que non content d'avoir un règlement pour les étudiants, il faudrait presque en avoir un pour les enseignants lorsqu'on avait affaire à des excentriques comme Eliott Le Blanc. Elle reporta son attention sur sa dinde et en savoura une nouvelle bouchée en fermant les yeux. Dieu que la nourriture pouvait procurer un certain réconfort quelque fois...
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Antinéa R. Noble-Val
Antinéa R. Noble-Val Jeu 24 Déc - 1:46
Elle se doutait naturellement de la manière dont les choses allaient se passer mais s'entendre dire que son retard avait été remarqué lui fit l'effet d'une douche froide. Elle serra les dents et du se faire violence pour ne pas faire demi tour et retourner à l’abri dans ses serres ou personne ne la dérangerai. Dans ce silence rassurant et apaisant. Hochant positivement la tête elle ne répondit pas à la Directrice et ponctua son intervention d'un hochement positivement de tête et remercia l'intendant avec toute la politesse qu'elle avait en réserve. Et c'était vrai elle était désolée de lui avoir causé des soucis et d'en avoir ajouté à sa charge de travail considérable. Elle ne s'offusqua même pas de son bougonnement, elle en avait prit l'habitude et elle ne le pris pas personnellement. Cela n'aurait servit à rien.
Elle avait pris place dans un silence qui aurait pu être accablant s'il n'avait pas été couvert par les autres conversations et si ses autres collègues ne s'étaient pas habitués à son mutisme quasi permanent. Ce n'était même pas qu'elle le faisait exprès ou que rien ne l'intéressait, mais elle n'était pas désireuse de plonger dans le tissus complexe des relations inter-humain , elle avait pus observer soigneusement, scientifiquement ce que cela causait comme ravage chez les autres. Antinéa Noble-Val avait de nombreux défauts, mais elle n'était ni folle , ni masochiste. Après avoir vu sa propre famille se déchirer de l'intérieur, après avoir vu nombre de couples (qu'ils soient amoureusement liés ou non) voler en éclats, elle était certaine de ne pas avoir envie de tenter l'expérience pour sa propre personne. Elle ne voulait pas être responsable des autres et elle ne voulait pas qu'ils se sentent responsable d'elle, leur donner la moindre légitimité dans son existence.
Les nouveaux collègues la saluèrent en retour de sa présentation et aucun ne se risqua à lui adresser le moindre mot et c'était peut-être mieux comme cela. Elle était même troublée du fait que cela ait si bien marché. Elle admira un instant la robe de son vin avant de le porter à ses lèvres. Elle espérait que la soirée se terminerai rapidement, que personne chez les Chevreuse ne causerai de problème dès le premier soir et qu'elle aurait rapidement la possibilité de rejoindre ses appartements et de ne pas en sortir jusqu'au matin. Olympe, cependant s’inquiétât rapidement de savoir quel genre de problème rencontraient les serres et Antinéa se hâta de répondre rapidement à ses interrogations.
« – Non, plus aucun. J'ai réglé l'incident avant de venir, certains pensionnaires sont seulement capricieux. »
Il n'y avait donc plus de problème et de toutes les manières elle était trop consciencieuse pour avoir oser quitter les serres sans avoir la certitude absolue que rien d'autre ne se produirait. Et puis finalement est-ce que ce Snargalouf avait eût d'autres moyens de manifester son état de santé que comme il l'avait fait ? Ce n'était pas comme s'il était capable de s'exprimer. Elle tenait à ses plantes par dessus le reste et c'était principalement pour elles qu'elle avait accepté ce poste de professeur à Beauxbâton.
Rapidement son attention se reporta sur le repas. Comme elle se servait en dinde phénixée rechignant un peux sur les morilles – sans doutes parce qu'elle avait toute la journée les mains dans des champignons enchantés autres gracieusetés de la nature – le calme de la tablée fut légèrement troublé par l'arrivé d'un jeune homme qu'elle n'avait jamais vu avant. L'un des nouveaux professeurs , visiblement. Elle s'arrêta un moment sur son accoutrement et le pincement de lèvres, tendu de la directrice et retint in-extremis un commentaire sur la façon étrange dont cet homme était en cette seule soirée plus maquillée qu'elle ne l'avait jamais été dans tout une vie. Après avoir balayé son visage d'un regard neutre elle détourna le regard pour se concentrer sur son assiette dans un silence complet. Il n'était pas question qu'elle se mette à dos l'un des nouveau ou pire encore qu'elle se fasse remarquer par les autres.
Le silence et la fuite étaient toujours de bonne solutions si non les meilleures. Elle n'en connaissait pas d'autres qui soient seulement moitié aussi efficaces en tous cas et elle n'avait pas de temps à perdre à en tester des nouvelles. Elle reteint toute forme de jugement , Olympe les avait embauché après tout , c'était à dire qu'ils avaient au moins autant de compétence qu'elle en avait elle même dans son domaine et elle n'avait pas d'avis à avoir sur la question et d'ailleurs elle n'en avait pas. Tout du moins s'y astreignait-elle parce qu'Antinéa était persuadée que cela ne lui apporterai absolument rien de bon.
Rien d'autre que le bruit de ses couverts qui se plantaient dans la chair de la dinde.
Et c'était très bien comme cela.
Elle avait pris place dans un silence qui aurait pu être accablant s'il n'avait pas été couvert par les autres conversations et si ses autres collègues ne s'étaient pas habitués à son mutisme quasi permanent. Ce n'était même pas qu'elle le faisait exprès ou que rien ne l'intéressait, mais elle n'était pas désireuse de plonger dans le tissus complexe des relations inter-humain , elle avait pus observer soigneusement, scientifiquement ce que cela causait comme ravage chez les autres. Antinéa Noble-Val avait de nombreux défauts, mais elle n'était ni folle , ni masochiste. Après avoir vu sa propre famille se déchirer de l'intérieur, après avoir vu nombre de couples (qu'ils soient amoureusement liés ou non) voler en éclats, elle était certaine de ne pas avoir envie de tenter l'expérience pour sa propre personne. Elle ne voulait pas être responsable des autres et elle ne voulait pas qu'ils se sentent responsable d'elle, leur donner la moindre légitimité dans son existence.
Les nouveaux collègues la saluèrent en retour de sa présentation et aucun ne se risqua à lui adresser le moindre mot et c'était peut-être mieux comme cela. Elle était même troublée du fait que cela ait si bien marché. Elle admira un instant la robe de son vin avant de le porter à ses lèvres. Elle espérait que la soirée se terminerai rapidement, que personne chez les Chevreuse ne causerai de problème dès le premier soir et qu'elle aurait rapidement la possibilité de rejoindre ses appartements et de ne pas en sortir jusqu'au matin. Olympe, cependant s’inquiétât rapidement de savoir quel genre de problème rencontraient les serres et Antinéa se hâta de répondre rapidement à ses interrogations.
« – Non, plus aucun. J'ai réglé l'incident avant de venir, certains pensionnaires sont seulement capricieux. »
Il n'y avait donc plus de problème et de toutes les manières elle était trop consciencieuse pour avoir oser quitter les serres sans avoir la certitude absolue que rien d'autre ne se produirait. Et puis finalement est-ce que ce Snargalouf avait eût d'autres moyens de manifester son état de santé que comme il l'avait fait ? Ce n'était pas comme s'il était capable de s'exprimer. Elle tenait à ses plantes par dessus le reste et c'était principalement pour elles qu'elle avait accepté ce poste de professeur à Beauxbâton.
Rapidement son attention se reporta sur le repas. Comme elle se servait en dinde phénixée rechignant un peux sur les morilles – sans doutes parce qu'elle avait toute la journée les mains dans des champignons enchantés autres gracieusetés de la nature – le calme de la tablée fut légèrement troublé par l'arrivé d'un jeune homme qu'elle n'avait jamais vu avant. L'un des nouveaux professeurs , visiblement. Elle s'arrêta un moment sur son accoutrement et le pincement de lèvres, tendu de la directrice et retint in-extremis un commentaire sur la façon étrange dont cet homme était en cette seule soirée plus maquillée qu'elle ne l'avait jamais été dans tout une vie. Après avoir balayé son visage d'un regard neutre elle détourna le regard pour se concentrer sur son assiette dans un silence complet. Il n'était pas question qu'elle se mette à dos l'un des nouveau ou pire encore qu'elle se fasse remarquer par les autres.
Le silence et la fuite étaient toujours de bonne solutions si non les meilleures. Elle n'en connaissait pas d'autres qui soient seulement moitié aussi efficaces en tous cas et elle n'avait pas de temps à perdre à en tester des nouvelles. Elle reteint toute forme de jugement , Olympe les avait embauché après tout , c'était à dire qu'ils avaient au moins autant de compétence qu'elle en avait elle même dans son domaine et elle n'avait pas d'avis à avoir sur la question et d'ailleurs elle n'en avait pas. Tout du moins s'y astreignait-elle parce qu'Antinéa était persuadée que cela ne lui apporterai absolument rien de bon.
Rien d'autre que le bruit de ses couverts qui se plantaient dans la chair de la dinde.
Et c'était très bien comme cela.
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Eliott Le Blanc
Eliott Le Blanc Mer 30 Déc - 23:16
Eliott Le Blanc
Métamorphose, mon amour…
Eliott s'était confortablement réassis dans son fauteuil. Il avait senti les petits regards plus ou moins discrets et les messes basses des élèves quand il passait... Il avait remarqué que sa patronne avait fait de son mieux pour ne pas y faire attention. *Elle doit se retenir de vouloir m'étrangler avec ses écrans d'ordi.* Il regarda sa montre puis la rangea. Il se permit de se servir une nouvelle fois et s’adressa à la géante sans vraiment la regarder.
« Madame Maxime, je sais que ce qui vous inquiète le plus n'est pas nécessairement de savoir si je vais faire mal mes cours mais si je vais réussir à gérer mon extravagance, mon excentricité... Mais ne vous inquiétez pas pour ça. »
Il lui sourit un peu. Il put constater par la même occasion que plus personne ne parlait. Maneville et Simon s'étaient tous les deux tus pour une raison inconnue. Un froid entre eux peut-être s'était installé.
J'ai bien fait d'aller chercher ma montre par ailleurs, cela m"a permit de changer d'habits plus conforme pour sauver le prestige de l'Académie à la Rentrée. Hé, hé. Pour continuer, j'ai reçus la lettre d'une amie de la Chancellerie, on est sortit ensemble durant nos jeunes années. Ha, ha. Et vous ? Vous avez déjà eut, excusez-moi si la question vous gêne, mais si vous avez déjà eut un amour ? Vraiment, désolé si la question vous dérange, vous pouvez pas répondre. Ensuite, j'ai travaillé chez Joachim d'Ackley, le fabricant baguette de Jouvenceaux... Qui ne doit pas vous être inconnus.
Évidemment, tout cela partait d'une bonne intention de faire connaissance. Eliott n'avait d'autre souhait que d'en savoir plus sur sa patronne ; il aura comment appréhender la dame plus tard. Il tourna sa tête vers de la salade et remarqua Antinéa de Noble-Val, la professeure de Botanique. Il la connaissait déjà comme étant une femme antipathique qui n'aimait pas parler. Puis se retourna vers Olympe, il lui susurra discrètement :
Vous avez de la sauce au pif' ? Je vous explique en fait : ma mamy me faisait une sauce vinaigrette et elle mettait les mesures au pif au mètre, comme on dit, et c'est tellement bon que voilà... Bon je devine à votre expression que non alors je me tait et je vais faire avec.
Et d'un coup de baguette magique, il fit sortir de la sauce au pif du bout de sa baguette et dégusta la salade composée d'un bon appétit. Il passa son regard sur toute la table et aperçut le camembert. A l'odeur, il reconnu que c'était du lait cru et non du lait thermisé.
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Localisation : à l'Académie Beauxbâtons
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Olympe Maxime
Olympe Maxime Ven 8 Jan - 18:42
Eliott, toujours satisfait de sa sortie et de son retour en mode "changement de costume de scène", reprit (hélas) son ton volubile qu'il avait adopté à l'agacement général depuis le début du repas.
- Madame Maxime, je sais que ce qui vous inquiète le plus n'est pas nécessairement de savoir si je vais faire mal mes cours mais si je vais réussir à gérer mon extravagance, mon excentricité... Mais ne vous inquiétez pas pour ça.
Olympe haussa un sourcil à la fois agacé et dubitatif. Était-elle si mauvaise au jeu de la dissimulation des sentiments qu'Eliott pouvait aussi aisément lire sur son visage? Elle sentit la moutarde lui monter doucement au nez...
- Nous verrons, Monsieur Le Blanc, nous verrons... Pour le moment, vous me permettrez d'en douter...
Mais déjà il reprenait son babillage inintéressant sur tout et rien, sa montre, la lettre d'une amie parfaitement inconnue qui était apparement une ex-conquête, ... Il alla même jusqu'à questionner de but en blanc la vie amoureuse de chacun autour de la table avant de parler de son travail à l'Enchanteur Hardi. Le nom de Joachim d'Ackley rappela à Olympe les recommandations de sa part qu'Eliott avait apportées avec lui lors de son entretien d'embauche. Confiante dans le jugement du ferronnier magique, elle se promit à l'occasion de lui toucher un mot sur la facilité avec laquelle il recommandait certaines personnes...
Lorsqu'Eliott embraya sur la sauce "au pif" en évoquant les talents culinaires de sa "mamy" comme un petit garçon, c'en fut trop pour Olympe. Elle posa sèchement ses couverts et d'une voix sourde et menaçante d'agacement contenu, elle apostropha Le Blanc pour la dernière fois.
- Monsieur Le Blanc! Je crains fort que la nourriture de l'Académie ne vous indispose ce soir. Je crois qu'il vaudrait mieux pour vous vous retirer dans vos appartements. Nous discuterons dès demain d'un changement d'air qui vous sera très salutaire.
Un froid de plomb tomba sur la table ou chacun garda ses couverts en suspend, comprenant très bien que la patience de la Directrice était à bout et que même si elle venait de le faire fort diplomatiquement pour ne pas causer d'esclandre, elle venait tout simplement de proprement congédier l'excentrique nouveau professeur de Métamorphose. Dans les annales de l'Académie, il ne devait probablement pas y avoir trace d'une carrière aussi courte...
Eliott comprit comme tout le monde ce qui se passait. Il eut fort heureusement l'élégance d'obéir sans discuter, sentant peut-être qu'il était dans son intérêt de faire profil bas et espérant peut-être s'en tirer avec une solide remontrance le lendemain. Mais en son fort intérieur, Olympe était déjà bien décidée. Elle ne pouvait conserver cet énergumène dans son équipe éducative et même si elle le voulait, elle ne pourrait tout simplement pas expliquer des situations incongrues qui serait tout simplement indéfendables.
Elle se sentait de plus quelque peu humiliée par l'attitude d'Eliott à cette soirée. Influencée par les recommandations de d'Ackley et trompée par la retenue dont Eliott avait fait preuve à son entretien d'embauche, probablement intimidé par les lieux et les circonstances, elle pensait surtout à ce que les autres membres du corps enseignant devaient se dire à cet instant... Quelle potion de malheur la Directrice avait-elle bien pu avoir bu pour engager cet énergumène? Son efficience venait sérieusement de prendre du plomb dans l'aile...
Avec un soupir excédé tandis qu'Eliott quittait le réfectoire, elle porta la main à son visage et se massa les tempes d'un air las.
- Voila autre chose, murmura-t-elle comme pour elle-même mais suffisamment audiblement que pour être entendue d'Ansèlme qui était assis à sa gauche et de Séraphine qui était assise à sa droite. Comment ais-je pu ne pas remarquer quel énergumène ce Le Blanc était lorsque je l'ai entendu en embauche, je vous le demande! J'imagine déjà d'ici ce que les autres professeurs vont penser.
- Madame Maxime, je sais que ce qui vous inquiète le plus n'est pas nécessairement de savoir si je vais faire mal mes cours mais si je vais réussir à gérer mon extravagance, mon excentricité... Mais ne vous inquiétez pas pour ça.
Olympe haussa un sourcil à la fois agacé et dubitatif. Était-elle si mauvaise au jeu de la dissimulation des sentiments qu'Eliott pouvait aussi aisément lire sur son visage? Elle sentit la moutarde lui monter doucement au nez...
- Nous verrons, Monsieur Le Blanc, nous verrons... Pour le moment, vous me permettrez d'en douter...
Mais déjà il reprenait son babillage inintéressant sur tout et rien, sa montre, la lettre d'une amie parfaitement inconnue qui était apparement une ex-conquête, ... Il alla même jusqu'à questionner de but en blanc la vie amoureuse de chacun autour de la table avant de parler de son travail à l'Enchanteur Hardi. Le nom de Joachim d'Ackley rappela à Olympe les recommandations de sa part qu'Eliott avait apportées avec lui lors de son entretien d'embauche. Confiante dans le jugement du ferronnier magique, elle se promit à l'occasion de lui toucher un mot sur la facilité avec laquelle il recommandait certaines personnes...
Lorsqu'Eliott embraya sur la sauce "au pif" en évoquant les talents culinaires de sa "mamy" comme un petit garçon, c'en fut trop pour Olympe. Elle posa sèchement ses couverts et d'une voix sourde et menaçante d'agacement contenu, elle apostropha Le Blanc pour la dernière fois.
- Monsieur Le Blanc! Je crains fort que la nourriture de l'Académie ne vous indispose ce soir. Je crois qu'il vaudrait mieux pour vous vous retirer dans vos appartements. Nous discuterons dès demain d'un changement d'air qui vous sera très salutaire.
Un froid de plomb tomba sur la table ou chacun garda ses couverts en suspend, comprenant très bien que la patience de la Directrice était à bout et que même si elle venait de le faire fort diplomatiquement pour ne pas causer d'esclandre, elle venait tout simplement de proprement congédier l'excentrique nouveau professeur de Métamorphose. Dans les annales de l'Académie, il ne devait probablement pas y avoir trace d'une carrière aussi courte...
Eliott comprit comme tout le monde ce qui se passait. Il eut fort heureusement l'élégance d'obéir sans discuter, sentant peut-être qu'il était dans son intérêt de faire profil bas et espérant peut-être s'en tirer avec une solide remontrance le lendemain. Mais en son fort intérieur, Olympe était déjà bien décidée. Elle ne pouvait conserver cet énergumène dans son équipe éducative et même si elle le voulait, elle ne pourrait tout simplement pas expliquer des situations incongrues qui serait tout simplement indéfendables.
Elle se sentait de plus quelque peu humiliée par l'attitude d'Eliott à cette soirée. Influencée par les recommandations de d'Ackley et trompée par la retenue dont Eliott avait fait preuve à son entretien d'embauche, probablement intimidé par les lieux et les circonstances, elle pensait surtout à ce que les autres membres du corps enseignant devaient se dire à cet instant... Quelle potion de malheur la Directrice avait-elle bien pu avoir bu pour engager cet énergumène? Son efficience venait sérieusement de prendre du plomb dans l'aile...
Avec un soupir excédé tandis qu'Eliott quittait le réfectoire, elle porta la main à son visage et se massa les tempes d'un air las.
- Voila autre chose, murmura-t-elle comme pour elle-même mais suffisamment audiblement que pour être entendue d'Ansèlme qui était assis à sa gauche et de Séraphine qui était assise à sa droite. Comment ais-je pu ne pas remarquer quel énergumène ce Le Blanc était lorsque je l'ai entendu en embauche, je vous le demande! J'imagine déjà d'ici ce que les autres professeurs vont penser.
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Pavel Dolgoriskov
Pavel Dolgoriskov Dim 24 Jan - 0:06
Vêtu d'une robe de sorcier noire avec des broderies baroques mêlant argent et or sous un veston gris orné d'arabesques blanches brodées, Pavel se débrouillait sans trop de mal pour accompagner les élèves dont il avait la charge en tant que Chevalier des Lusignan. Ses souvenirs comme professeur à Bathory lui revenait en tête à la vue des premières années ; ils avaient cette même lueur dans les yeux, étonnés, pareille à celle qui brilla lorsqu'il s'était retrouvé à Beaubâtons lors de sa cinquième année d'étude. La mélancolie le gagna, regrettant ce sentiment de découverte qui l'avait peu à peu déserté au fil des dernières années pour laisser place à un vide qu'il essayait dès lors de combler dans le professorat.
Au départ, les résultats se montrèrent probant, se sentant utile et généreux. Pourtant, bien qu'il soit occupé par son enseignement et la présence de son ami Nimród, quelque chose lui manquait toujours, quelque chose d'aventureux que lui avait apporté ses voyages et ses passionnantes découvertes autour des sorts mortuaires et des momies, qu'il affectionnait particulièrement. Dès qu'il en pris conscience, il décida alors de reprendre le court de ses recherches autour du « Tombeau de Merlin » et déduisit que seule la bibliothèque de Beauxbâtons pourrait l'aider à combler ses connaissances en la matière. S'il pouvait à la fois gagner sa vie honnêtement en tant qu'enseignant et continuer sa passion, pourquoi ne pas sauter à pieds joins ? Le poste de professeur des sortilèges était alors vacant et Pavel saisit l'occasion qui se présenta à lui, à sa plus grande joie…
Alerté par la note musicale que venait d'invoquer Madame la Directrice, Pavel reprit très vite ses esprits, assigna les Lusignan à leur table pour ensuite rejoindre ses collègues à la grande table qui surplombait le réfectoire. Il s'assit le plus au droite, ne cherchant guère la discussion malgré les recommandations de son ami hongrois qui ne s'empêchait guère de le traiter comme un asocial en matière de relations humaines, chose à laquelle il n'avait cure. Non, Monsieur Dolgoriskov n'était pas du genre à parler de soi ou des autres, ne montrant pas grand intérêt à la mondanité. Il fut quelque peu amusé intérieurement par le comportement outrageux de ce Monsieur Le Blanc, mais ne fit nullement paraître quelque expression. Non, Pavel n'était pas très causant en plus d'avoir un regard froid et une aura imposante qui ne peut que vous avertir sur la teneur du personnage : Attention, Pas Toucher.
Il s'était assis à côté de la jeune Madame Simon, qui semblait avoir une relation difficile avec la magie noire d'après les dires de certains à table, et remarqua sa nervosité face aux élucubrations de Monsieur Le Blanc, ce qui l'interloqua. Lui même agirait de la même manière si on en venait à le prendre pour un mage noir, ce que nombres d'arcanistes jaloux se sont employés à faire croire à faible échelle. Il écarta cette pensée en se servant une part de tourte aux marrons et aux légumes marinés avec deux boules de glace à la vanille nappées de caramel, puisqu'il avait l'habitude de mélanger le sucré-salé et le froid et le chaud ensemble, chose rarissime qui le ferait sûrement remarqué parmi l'assemblée. Au fond de lui, Pavel s'efforçait d'amener un sujet de discussion pour tenter de se rapprocher de ses nouveaux collègues mais ne sachant pas quoi dire, il garda le silence un long moment pour se préparer jusqu'au départ de Monsieur Le Blanc qui devrait sûrement se faire remplacer dès l'aube.
« Monsieur de Maneville, il semblerait que vous soyez familier aux voyages. », fit Pavel avec neutralité. « Aller au Pérou et en Égypte a été ma plus grande chance… Vous y êtes-vous rendu ? »
Au départ, les résultats se montrèrent probant, se sentant utile et généreux. Pourtant, bien qu'il soit occupé par son enseignement et la présence de son ami Nimród, quelque chose lui manquait toujours, quelque chose d'aventureux que lui avait apporté ses voyages et ses passionnantes découvertes autour des sorts mortuaires et des momies, qu'il affectionnait particulièrement. Dès qu'il en pris conscience, il décida alors de reprendre le court de ses recherches autour du « Tombeau de Merlin » et déduisit que seule la bibliothèque de Beauxbâtons pourrait l'aider à combler ses connaissances en la matière. S'il pouvait à la fois gagner sa vie honnêtement en tant qu'enseignant et continuer sa passion, pourquoi ne pas sauter à pieds joins ? Le poste de professeur des sortilèges était alors vacant et Pavel saisit l'occasion qui se présenta à lui, à sa plus grande joie…
Alerté par la note musicale que venait d'invoquer Madame la Directrice, Pavel reprit très vite ses esprits, assigna les Lusignan à leur table pour ensuite rejoindre ses collègues à la grande table qui surplombait le réfectoire. Il s'assit le plus au droite, ne cherchant guère la discussion malgré les recommandations de son ami hongrois qui ne s'empêchait guère de le traiter comme un asocial en matière de relations humaines, chose à laquelle il n'avait cure. Non, Monsieur Dolgoriskov n'était pas du genre à parler de soi ou des autres, ne montrant pas grand intérêt à la mondanité. Il fut quelque peu amusé intérieurement par le comportement outrageux de ce Monsieur Le Blanc, mais ne fit nullement paraître quelque expression. Non, Pavel n'était pas très causant en plus d'avoir un regard froid et une aura imposante qui ne peut que vous avertir sur la teneur du personnage : Attention, Pas Toucher.
Il s'était assis à côté de la jeune Madame Simon, qui semblait avoir une relation difficile avec la magie noire d'après les dires de certains à table, et remarqua sa nervosité face aux élucubrations de Monsieur Le Blanc, ce qui l'interloqua. Lui même agirait de la même manière si on en venait à le prendre pour un mage noir, ce que nombres d'arcanistes jaloux se sont employés à faire croire à faible échelle. Il écarta cette pensée en se servant une part de tourte aux marrons et aux légumes marinés avec deux boules de glace à la vanille nappées de caramel, puisqu'il avait l'habitude de mélanger le sucré-salé et le froid et le chaud ensemble, chose rarissime qui le ferait sûrement remarqué parmi l'assemblée. Au fond de lui, Pavel s'efforçait d'amener un sujet de discussion pour tenter de se rapprocher de ses nouveaux collègues mais ne sachant pas quoi dire, il garda le silence un long moment pour se préparer jusqu'au départ de Monsieur Le Blanc qui devrait sûrement se faire remplacer dès l'aube.
« Monsieur de Maneville, il semblerait que vous soyez familier aux voyages. », fit Pavel avec neutralité. « Aller au Pérou et en Égypte a été ma plus grande chance… Vous y êtes-vous rendu ? »
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