Une Visite de Courtoisie [PV] (Eliott)
Invité
Invité Mar 29 Sep - 15:04
Une Visite de Courtoisie « En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis » (Omar Khayyam) ♫ Adagio from Concerto Gross ♪ Maximilien Vendémiaire passait plus de temps à la Chancellerie ou dans sa résidence officielle, à Saint Cloud, qu'à son véritable chez lui ; aussi était-il plus commode de dire que le salon de thé d'Odile était comme sa seconde Chancellerie – ou peu s'en fallait – plutôt que sa seconde maison, car bien malgré lui, il y passait plus de temps qu'à l'ordinaire, ce qui n'était pas pour déplaire à ladite Odile. Si la plupart de ses visites passaient incognito aux yeux de tous – car Maximilien mettait un point d'honneur sur la discrétion – il fallait bien qu'il se montre de temps en temps, car personne n'ignorait la relation qu'avaient conservé le Chancelier et sa belle-mère, et il fallait bien donner aux gens de quoi jaser – même s'ils n'avaient pas forcément besoin de lui pour cela. Une bonne partie de matinée du dimanche était déjà passée lorsque, escorté de deux sorciers de la brigade magique, Maximilien entra dans le salon de thé. La veille au soir, il avait reçu une missive de son ex-belle-mère, portée par un minuscule canari jaune aux allures excentriques, lui indiquant qu'elle avait pour lui des informations croustillantes, susceptibles de l'intéresser. Si Maximilien était un homme patient, il n'aimait pas le suspens, aussi n'avait-il pas attendu bien longtemps pour lui rendre visite. Lorsque le Chancelier entra, la plupart des gens se retournèrent, et si les habitués retournèrent bien vite à leurs occupations, certains eurent du mal à se faire à l'idée qu'ils se trouvaient désormais dans la même pièce que Maximilien Vendémiaire, le Chancelier de la France Magique. Un léger malaise s'installa dans le salon, car personne ne savait très exactement ce qu'ils étaient censés faire … devaient-ils se lever pour honorer leur Chef d'Etat ? Devaient-ils respecter son intimité en faisant comme s'il n'était pas là ? Il fallait réfléchir vite, et la situation les prenait de court … fort heureusement pour eux, très vite, l'une des assistantes d'Odile vint à la rencontre du Chancelier. Pouponnée et maquillée à outrance, Maximilien se demandait s'il serait en mesure de la reconnaître si d'aventure elle retirait son attirail : elle avait plus de peinture sur son visage que la Joconde elle-même. La jeune fille s'adressa au Chancelier d'une petite voix aiguë, qui ne cachait point sa nervosité. Ses talons à aiguille la faisait tant vaciller qu'il parut à Maximilien qu'une simple brise aurait suffit à la faire tomber. « — Oh, Monsieur le Chancelier, bienvenue ! Tante Odile est à l'étage, elle … euh … se prépare pour vous recevoir » déclara-t-elle, toute excitée « Prenez donc un chancelier en attendant, Votre Excellence » Ses mots furent accompagnés d'un petit rire qu'elle ne pouvait pas dissimuler : proposer un chancelier au Chancelier, c'était vraiment trop drôle. Maximilien resta un instant de marbre, avant de finalement faire apparaître un sourire forcé sur son visage, plus par convenance que par réel amusement. En apprenant qu'Odile était toujours là-haut, Maximilien ne put s'empêcher de penser à Hélène et ses interminables séances de préparation. Les femmes étaient toutes les mêmes … « — Vous êtes nouvelle ici, n'est-ce pas ? » parvint à demander Maximilien entre deux gloussements. La jeune fille roula des yeux « — Oh, oui, cela se voit tant que cela ? » répondit-elle « Madame Odile est un peu occupée en ce moment, alors je suis là pour l'aider, et … » « — Passionnant » la coupa Maximilien d'une voix monotone. Le Chancelier désigna les deux officiers qui l'accompagnaient « Offrez donc ce que vous voudrez à ces messieurs, quant à moi je tâcherai d'être patient » La jeune fille papillonna, trop heureuse d'avoir attiré l'attention d'un si grand homme. Elle emporta avec elle les deux brigadiers, abandonnant à regret le Chancelier. Maximilien, quant à lui, espérait qu'il n'aurait pas trop à attendre l'arrivée de la Commère de Jouvencelle. |
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Eliott Le Blanc
Eliott Le Blanc Mer 30 Sep - 21:59
Eliott Le Blanc
Métamorphose, mon amour…
Eliott était confortablement assis dans son bon vieux fauteuil en cuir rouge, et était plongée dans la contemplation du paysage, depuis sa fenêtre. Il avait fini de préparer ses cours pour le début de la semaine puis s'était mit dans son fauteuil et il avait ouvert la vitrine de son appartement auJoyeux Korrigan. D'ailleurs, c'est bien d'avoir du temps pour soi, de se détendre... pas comme ce poudré de Chancelier ! Il commença à récapituler tout les évènement récents : il a (re)rencontré Caroline au coin d'une rue et leur rencontre fut assez, hum, brutale ; un de ses élèves et sa collègue de Divination à Beauxbâtons et il n'a pas encore eut un entretien avec la Directrice... Ca commence bien l'année !
Ainsi, il ne faisait qu'écrire ses cours, ce qui est normal pour un futur professeur. Mais, tout juste sorti de l'école, il y retourne déjà.
Mais Eliott en a marre et il ressent une légère douleur dans le bas du dos, à force de mal se tenir.
Il décida de partir. Prendre l'air frais lui ferais du bien. Il se leva doucement à cause de cette petite douleur. Il prit un de ses manteaux rouge et noir puis ferma sa porte à clé qu'il donna à sa logeuse. Il dévala les marches et déposa les clés à la réception en faisant un clin d’œil coquin à la réceptionniste. Il avait toujours aimé aller chez Odile pour se détendre et elle faisait les meilleurs biscuits du coin. Le temps était très clair en ce moment mais il avait voulut faire vite car il est bientôt cinq heure et le thé et les gâteaux (d'Odile !) n'attendent pas.
Il arriva en douceur, poussant la porte doucement. Odile s’esclaffait avec une nouvelle serveuse. Il les salua et embrassa Odile sur les joues avant de partir car elle attendait quelqu'un. Eliott se doutait bien que ce quelqu'un devait être une personne proche et importante car elle n'était aussi coquette que pour ça. Il alla s'asseoir et attendit que l'on vienne le servir.
Ah, qu'elle délicieux parfum et quel goût magique. Quelques temps après, il entendit la porte s'ouvrir et la nouvelle serveuse glousser.
Tiens, tiens. Que nous vos l'honneur d'être visiter par le Chancelier. On s'en fiche, retournons à notre thé. Pourquoi est-ce qu'il ne s'assied pas ? Bon, c'est risqué mais on ne sait jamais.
-Eh bien, lança Eliott vous ne voulez pas vous asseoir, Chancelier ? A moins que les sièges du salon ne soient pas assez confortable pour vous ?
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Invité Ven 2 Oct - 22:15
Une Visite de Courtoisie « En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis » (Omar Khayyam)
Maximilien resta un moment en suspens, presque abasourdit par les paroles qu'il venait d'entendre. Après un instant d'hésitation, le Chancelier se tourna vers la voix, et son regard croisa celui d'un jeune homme, assit à quelques mètres de lui. Le visage tout droit sortis d'un conte de fée, quelque chose dans son allure et dans sa voix le rendait terriblement antipathique, et Maximilien ne manqua pas de le remarquer. Tout vêtu de noir et de rouge, ce n'était pas tant son aspect qui gênait le plus le Chancelier, mais bien ce qu'il venait de dire … venait-il vraiment de s'adresser à lui de la sorte ? Le ton employé ne plaisait pas au Chancelier, qui se contenta de regarder froidement le garçon. Maximilien ne savait pas véritablement comment prendre la chose, et il ne savait même pas ce qui était le pire : était-ce de l'arrogance ? De la provocation ? Un manque de respect ? Ou simplement une remarque plutôt mal placée ? Vendémiaire n'en savait rien, mais aucune des options ne lui plaisaient. Pour qui se prenait cet avorton, exactement ? Est-ce qu'il se croyait drôle, ou quelque chose comme ça ? Maximilien s'apprêta à répondre, quand une voix, haute et forte, s'éleva dans le salon. « — Maximilien ! » s'exclama Odile du bas des escaliers. Perchée sur ses escarpins à talon haut, elle s'approcha bien vite du Chancelier, suivit de son petit chien fraichement brossé « Maximilien, vous êtes là ! » affirma-t-elle en arrivant à sa hauteur « Toujours à l'heure, et toujours élégant ! » fit-elle remarquer en effleurant doucement l'uniforme du Chancelier. Le visage radieux, elle se tourna ensuite vers Eliott, tout sourire. « — Eliott, vous êtes encore là, c'est merveilleux, merveilleux ! » dit-elle en le gratifiant d'une pincette sur la joue droite. Odile n'épargnait personne. [Je supprime ce passage si ça ne te convient pas, c'est un peu spécial donc je comprendrais tout à fait ; je trouvais juste ça drôle lol] La vieille femme posa ses mains sur les épaules des garçons – ils n'étaient rien de plus que des garçons à ses yeux – et les invita à la suivre. « — Venez mes chéris » A petites enjambées rapides, Odile les mena dans une pièce à part, dans le petit salon privé que Maximilien ne connaissait que trop bien. Davantage obligés que pas réelle envie, Eliott et Maximilien s'assirent dans les fauteuils en cuir. Bientôt, un plateau sur lequel était disposé deux tasses et une assiette de gâteaux vola jusqu'à eux, et se posa sur la table basse, largement à leur portée. Odile se pencha finalement vers le Chancelier, sans pour autant ignorer le jeune homme. « — Je vous laisse avec ce jeunot, Maximilien. Je suis certaine que vous le trouverez tout à fait intéressant … » déclara Odile. Son regard croisa un instant celui du Chancelier, qui ne mit pas longtemps à comprendre où elle voulait en venir. « — Vraiment … » répondit simplement le Chancelier, à la fois septique et intrigué. « — Oui, vous verrez » affirma-t-elle « Soyez aimable avec lui, Maximilien. Il est encore jeune, mais il est prometteur, n'est-ce pas Eliott ? » La vieille femme le gratifia, cette fois, d'un large sourire, avant d'abandonner les deux hommes, avec autant d'excitation qu'elle les avait accueillis. Lorsqu'elle quitta la pièce, il sembla à Maximilien qu'une tornade venait de passer. Le Chancelier s'installa à son aise, s'adossa contre le fauteuil, l'attention entièrement portée vers le jeune homme face à lui. « — Et bien, Monsieur Eliott … que faites-vous dans la vie ? » demanda finalement le Chancelier. |
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Eliott Le Blanc
Eliott Le Blanc Mer 7 Oct - 17:04
Eliott Le Blanc
Métamorphose, mon amour…
Eliott se félicita d'avoir déstabiliser Son Excellence. Il est vrai que sa façon de tourner sa phrase et le ton employé était quelque peu... ambigu. Ce n'était ni arrogance, ni provocation, ni même du manque de respect mais une "invitation" et aussi pour se moquer et tester le Chancelier. C'est vrai que, sous ses allures de Général avec son chapeau, son uniforme bleu marine, tiré à quatre épingle avec ses fleurs de lys. Son Excellence était toujours située à quelques mètres de lui, le chapeaux sous le bras et le regardait froidement. Eliott riait dans sa tasse. Il savait qu'une telle intervention lui aurait valu la prison pour un bon bout de temps. Pour la Rentrée, la Directrice de Beauxbâtons allait devoir essayer de trouver un nouveau professeur en Métamorphose. Les singes de Max n'étaient pas loin. Eliott senti son cœur commencer à battre plus vite quand cette pensée lui vint à l'esprit.
D'autant que, comme il l'avait dit assez fort, les clients avaient regardés mais ils n'osaient pas se révolter si ils était pro-Maximilien ou si ils allaient applaudir si ils étaient anti-Maximilien.
Le Chancelier allait ouvrir la bouche mais la voix haute et clair de la Tante Odile résonna dans le Salon et n'échappa à personne.
-Maximilien ! appela Odile pouponnée de la tête au pied et perchée sur ses escarpins à talon haut, elle s'approcha bien vite du Chancelier, suivit de son petit chien qui était aussi pomponné que sa maîtresse. Maximilien, vous êtes là ! s'exclama la poudrée. *Comme si vous ne vous l'attendiez pas.* soupira Eliott Toujours à l'heure, et toujours élégant ! fit-elle remarquer en effleurant doucement l'uniforme du Chancelier. Non mais franchement ! Là,vraiment, je trouve qu'elle en fait bien trop !
Odile passa son regard dans la salle et elle s'arrêta sur Eliott, avec son sourire.
-Eliott, vous êtes encore là, c'est merveilleux, merveilleux !
Elle lui fit une petite pincette sur la joue qui le laissa échapper un petit "Aïe !", de douleur. Le faisant se lever et, sans qu'Eliott lâche sa tasse de thé, elle emmena avec elle d'un pas rapide, Son Excellence et Eliott dans une petite pièce en marge de la salle. C'était un petit salon avec trois fauteuil en cuir assez vieux, une petite table basse à pied unique, comme un guéridon pour être exact, avec un petit set en dentelle à motifs floraux. Les murs était d'un rose pastel et le sol en moquette de couleur semblable. *Quelle galère pour faire le ménage !* Et elle les fit s'asseoir sans leur demander leur avis et avec vitesse.
C'était la première fois qu'Eliott rentrait dans cet endroit et il se demandait si c'était parce que le Chancelier était là ou si parce qu'elle voulait leur parler à tout deux qu'elle l'avait emmené ici mais en tout cas, il restait sans voix car tout allant très vite. Elle sortit sa baguette magique et un plateau arriva pour se poser sur la table avec du thé et des petits gâteaux. Eliott regarda sa tasse, vide, mais son attention se reporta sur les deux autres.
Odile avait l'air très contente de présenter "ce jeunot". Le politique avait l'air sceptique et sortit un "Vraiment..." mais Odile fit dissiper ses doutes d'un "Oui, vous verrez". Ce qui gênait le plus Eliott n'était pas de se retrouver dans la même salle que le Chancelier, mais plutôt le pourquoi de ceci. Eliott savait que les deux avaient gardés un lien étroit et Eliott, dut fait de son futur nouvel emploie à Beauxbâtons, devinait que cette visite de courtoisie était plus un moyen pour la Chancellerie de faire parler Eliott pour connaître les points faible du dernier rempart face à la Chancellerie. Quand le politique lui demanda ce qu'il faisait, Eliott sourit. Il veut jouer à ça ?! O.K : on vas jouer à ça ! Il ignora la question et servit le thé.
-Nous savons tout deux, Excellence,le mot lui arracha un sourire, que nous n'avons pas la même opinion face aux Hybrides et que, je l'avoue sans honte, je serais capable de faire du mal à quelqu'un qui leur manquerait de respect.
Il marqua une pause puis prit sa tasse avant de reprendre
-Toute fois, je ne tolérerais pas que les Rebelles détruisent mon pays. Est rebelle quiconque s'oppose à l'ordre établi pour le bien de tous, c'est la définition n'est-ce pas ?! Les Rebelles sont une partie de la population magique qui s'oppose à la politique discriminatoire du gouvernement envers les hybrides et les créatures magiques douées de raison. Il est vrai que certaines choses faites par la chef des Rebelles, Mlle Dubois, et ce dernier peuvent être sujettes à controverses. Pour certains, ce sont les Robins des Bois des temps modernes, pour d'autre... Eh bien pour d'autres, ce ne sont que des hors-la-loi ! A votre santé ! fit Eliott en levant sa tasse au Chancelier. Nous savons tout deux que plus de 75% des hybrides en France, qu'ils aient fait de longues études ou non, ont des niveaux de vie inférieurs à ceux des sorciers non-hybrides car certains postes sont interdit bien que certains comme les Sirènes ont des prédispositions pour la médecine, en exemple. certains Rebelles rejoignent le camp par choix véritable. Nous parlons ici des sorciers non-hybrides qui ne sont pas victimes des restrictions imposées par le gouvernement à leur égard et qui pourraient très bien vivre paisiblement comme tout un chacun. Pourtant, ils se battent aux côtés des Rebelles, car ils partagent leurs idéaux d'égalité. Ils sont nettement minoritaires, certes, mais méfiez-vous de certains, comme Mlle Thermidor, par exemple : elle pourrait méditer dans votre dos non pas parce qu'elle aide les Rebelles mais peut-être que poser son joli fessier sur le siège où vous étiez lui donnerais un joie énorme. Je pense que tant que vous pourrez contrôler cette dame, la situation sera moins pire que si elle dirigeait notre pays. A l'heure où nous parlons, elle aurait déjà, peut-être, bouté les Hybrides hors de France comme Jeanne d'Arc et les bouffeurs de steak... Bon, ce n'est pas vraiment la même chose mais voilà !
Tous les Rebelles, sans exception, veulent que le gouvernement cesse sa politique d'intolérance envers les hybrides. Cela est louable mais si nous avons une réplique de la Guerre d'Algérie Moldu dans notre monde, cela serait assez triste n'est ce pas ?! Non, non, laissez-moi terminer. Je pense que, certains Rebelles, peu nombreux, mais très actifs, souhaitent renverser le gouvernement actuel pour instaurer, par sentiment de vengeance, un gouvernement pro-hybride et anti-sorcier. Je vous avoue que c'est assez idiot puisque, si nous cherchons bien, ça ne serait pas égalitaire, isn't it ?! D'autres nettement majoritaires, je l'espère, souhaitent simplement l'établissement d'un régime égalitaire entre les hybrides et les sorciers à l'exemple de ce qui se pratique déjà depuis plusieurs années en Belgique ou en Suisse. Enfin, une minorité de Rebelles souhaitent simplement que le gouvernement cesse les persécutions et les laisse réintégrer leur maison et leur emploi. Je ne vous ait donné que des hypothèses bien sûr et je pense que si nous suivons une certaine raison, elles sont les meilleures idées.
Pour ma part, je ne pense pas que vous soyez contre les Hybrides, mais pas bienveillant jusqu'à leur égard bien sûr, mais que c'est bel et bien envers les Rebelles que vous avez une dent, ne faisons pas de généralités.
Un silence s'installa entre les deux hommes. Eliott vit que le Chanceler n'avait pas touché à sa tasse.
Hé bien, buvez ! Ca vas être froid !encouragea Eliott
- HORS RPG:
- Désolé pour le retard, pour le chagemtn de couleur quand je parle et pour la longueur du poste. Je ne pensait pas faire 1319 mot alors je te préviens toute de suite que mes réponses en rp sont souvent entre 300 et 400 mots. Bonne fin de lecture après le point de cette phrase ^^.
Invité
Invité Dim 11 Oct - 12:06
Une Visite de Courtoisie « En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis » (Omar Khayyam) Maximilien Vendémiaire resta longtemps silencieux et immobile, assit dans son fauteuil, sa tasse de thé à la main. Dès les premiers instants, au moment même où Eliott lui avait adressé la parole pour la première fois, le Chancelier avait compris que le garçon faisait partie de ces gens à la discussion facile, et plus encore lorsque le sujet portait sur eux-mêmes. Bavard, terriblement bavard, dangereusement bavard : Odile était loin d'être stupide et n'était pas du genre à faire venir son ex-beau-fils bien aimé pour rien. Le garçon face à lui devait savoir des choses que le Gouvernement ignorait, des choses qu'il avait eu le malheur de mentionner à un moment donné et qui n'étaient pas tombées dans l'oreille d'une sourde. Pourtant, et Maximilien devait bien le reconnaître, il ne s'attendait pas à le voir se confier à lui aussi rapidement, et encore moins de cette manière. Pourquoi se mettait-il soudainement à parler d'Hybrides et de Rebelles, c'était une bonne question, et bien qu'il fut un instant submerger par le flot de paroles que débitait Eliott, Vendémiaire s'adapta bien vite à son statut d'auditeur, et il se rendit compte alors à quel point Odile pouvait lui être utile. Tandis qu'Eliott déballait son avis concernant les Hybrides et les Rebelles, Maximilien nota avec une précision infaillible les informations que le jeune homme, dans son monologue, laissa, bien malgré lui ou non, passer. Un nom : Dubois, un sexe : une femme, un rang : chef des Rebelles. La plus grande force des Rebelles résidait dans leur anonymat : personne ne savait jamais rien sur eux, et le peu d'informations que le Gouvernement parvenait à récolter s'avérait le plus souvent obsolète, incomplet ou tout simplement faux. Sans vraiment le vouloir, Eliott venait de lui servir la tête des Rebelles sur un plateau d'argent, et Maximilien s'en délecta. C'était presque trop facile … malgré ce sentiment soudain de victoire, Vendémiaire demeura stoïque et impassible, tel un roc au cœur d'une tempête. Ne pas montrer à Eliott l'importance de l'information, tel était l'objectif, et en cela comme pour beaucoup d'autres choses en matière de tromperie, Maximilien était passé maître. Le Chancelier avait pris la tasse qu'Eliott lui avait servie, mais occupé par les paroles du jeune homme, Maximilien en avait oublié l'existence. La tasse encore pleine était restée un moment dans les airs, à mi-chemin entre la table et les lèvres de l'ancien Gouverneur. Sa situation ne se débloqua que lorsque Eliott mentionna son triste sort … l'esprit chargé d'informations, Maximilien mit un moment avant de porter son attention sur le liquide encore chaud. Il en but finalement une longue gorgée, savourant aussi bien l'arôme du thé que le silence de la pièce. Lorsqu'il eut finit, le Chancelier reposa la tasse et la coupelle sur la petite table, avant de s'installer de nouveau au fond de son fauteuil. Son regard d'acier ne manqua pas de croiser celui du jeune homme. « — Voilà de bien belles paroles, Monsieur Eliott » répondit finalement le Chancelier, après un long instant de silence « Vous êtes un homme intelligent, et puisse que vous avez compris tout cela, vous comprendrez sans doute qu’au cœur de ce conflit entre hybrides et sorciers, je ne suis pas votre ennemi. Vous êtes en faveur des hybrides, c’est votre choix, peut-être même votre devoir penserez-vous ; aussi laissez-moi vous exposer le mien : mon devoir est de maintenir l’ordre, la paix et l’équilibre dans ce monde en proie au chaos » Expliqua Maximilien. Il n’avait pas l’intention de s’étendre, ni même de débattre sur le bien fondé ou non de sa politique … cependant, le Chancelier n’avait pas attendu Eliott pour se méfier d’Agrippine Thermidor et son ambition démesurée, ni son étude plus où moins poussé du contexte politique actuel pour comprendre tout l’enjeu et la complexité de sa situation. « — Certains me voient comme un champion, d’autre comme un opposant, en vérité je suis un médiateur, le seul que la France Magique ait actuellement » affirma Maximilien, aussi humblement que la situation le permettait et bien plus qu’Eliott aurait pu l’imaginer. Bien sûr qu'il n'était pas le seul à vouloir trouver un semblant de compromis – d'autres, bien que rares et effacés, le voulait également – mais parmi tous ces hommes, Maximilien était le seul à avoir un quelconque pouvoir au sein du Gouvernement, et suffisamment d'assise pour tempérer les choses. Les Rebelles et les Hybrides pouvaient bien le haïr, ils ne pouvaient pas lui retirer cela … dû moins pas encore. « — Si je m'insurge aujourd'hui contre les Rebelles, ce n'est pas parce qu'ils sont hybrides, mais bien parce qu'ils font naître le chaos et compromettent l'ordre. Les hybrides auraient tort de faire de moi leur ennemi : s'ils venaient à passer du côté Rebelle, ma foi … plus rien ne serait en mesure de les protéger contre la politique anti-hybrides que certains Ministres aimeraient mettre en place » Maximilien n'avait pas besoin de citer qui que ce soit et il le savait, car les réputations parlaient d'elles-mêmes. Thermidor n'était pas la seule, au Gouvernement, à vouloir instaurer des lois anti-hybrides. Vendémiaire la soupçonnait même de mettre en place certaines pratiques dans son dos, lors de ses soit disant contrôle de routine. Le Chancelier faisait mine de ne pas le voir, car Agrippine avait l'intelligence de faire cela en secret, mais le sorcier l'attendait au tournant. Ceci dit, il se pencha sur la table pour se saisir de nouveau du thé qui refroidissait. Il en but une nouvelle gorgée, et continua simplement. « — Allons, assez parlé politique … » déclara le Chancelier, décidant de mettre fin au sujet « J'espère que votre situation est plus simple que la mienne » Maximilien fit mine de boire une autre gorgée, avant de se raviser « Oh, et je ne sais toujours pas ce que vous faites » fit-il remarquer en pointant sa tasse dans la direction du jeune homme. Cette fois, le Chancelier but de nouveau. Eliott n'allait pas s'en sortir aussi facilement.
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Eliott Le Blanc
Eliott Le Blanc Lun 12 Oct - 22:14
Eliott Le Blanc
Métamorphose, mon amour…
-Voilà de bien belles paroles, Monsieur Eliott. Vous êtes un homme intelligent, et puisse que vous avez compris tout cela, vous comprendrez sans doute qu’au cœur de ce conflit entre hybrides et sorciers, je ne suis pas votre ennemi. Vous êtes en faveur des hybrides, c’est votre choix, peut-être même votre devoir penserez-vous ; aussi laissez-moi vous exposer le mien : mon devoir est de maintenir l’ordre, la paix et l’équilibre dans ce monde en proie au chaos.
*C'est sûr mon petit Max ! J'ai toujours eut un grand talent pour parler. Oui, Max, pour moi, la justice entre Hybrides et Sorciers "normaux" est trop inégale. Je me serais bien engagé dans la politique mais j'ai autre chose à faire. La paix dans le chaos... Of course, c'est pas à ça que tu sert ? Heureusement qu'on ne te laisse pas les pleins pouvoirs, hein ?*
Certains me voient comme un champion, d’autre comme un opposant, en vérité je suis un médiateur, le seul que la France Magique ait actuellement
*Laisse moi deviner : t'es assez dépassé par les évènements, oui ! Si tu acceptait une trêve, je suis sûr que ça serait formidable.*
-Si je m'insurge aujourd'hui contre les Rebelles, ce n'est pas parce qu'ils sont hybrides, mais bien parce qu'ils font naître le chaos et compromettent l'ordre. Les hybrides auraient tort de faire de moi leur ennemi : s'ils venaient à passer du côté Rebelle, ma foi … plus rien ne serait en mesure de les protéger contre la politique anti-hybrides que certains Ministres aimeraient mettre en place. Allons, assez parlé politique … J'espère que votre situation est plus simple que la mienne. Oh, et je ne sais toujours pas ce que vous faites !
*Eh bah, c'est déjà ça de gagner, pas vrai Max ? C'est sûr que si vous ne faite rien aussi de votre côté pour calmer ce chaos... Quoi ? SI tu leur propose une trêve, tu t'attend à quoi ? A ce que les gens pensent que tu est un lâche ?! Allons donc ! Et t'es Ministres, pourquoi tu ne trouve pas un truc pour les renvoyer ? Commence déjà par Agrippine ! Si ma situation est mieux ? Bah être prof ça a des hauts et des bas, tu sait. Et si tu croit qu'on vas changer de sujet...*
-Sachez Excellence que je sait parfaitement pourquoi Odile m'a fait venir dans cette pièce avec vous. fit Eliott en buvant une gorgée de thé.J'ai des connaissances au Gouvernement. L'information de qui dirige les Rebelles me vient d'un collaborateur d’Agrippine. Cette personne joue un double-jeu et si vous me suivez bien, elle a une longueur d'avance sur vous.Il le laissa analyser ses dires avant de reprendre.Cette salle sert de salle d'interrogatoire. Je suis quelqu'un qui aime la conversation alors j'ai dut laisser échapper quelque chose qu'Odile à dut vous répéter d'où votre présence ici. Et ne mentez pas ! Je reconnais les menteurs. J'ai pleinement conscience de ce que je vous dit. Vous n'aimez pas ce que font les Rebelles, moi non plus. Vous êtes bienveillant -entre guillemets- envers les Hybrides, moi aussi. Si vous voulez que cette guerre cesse, allions-nous. Je fait mon travail, vous le vôtre. En ma qualité de professeur de Métamorphose et Métamorphomage -déclaré-, j'adore écouter ce que disent les gens et je serais d'une aide précieuse pour vous. Qu'en dites-vous ?
- HORS RPG:
- J'espère que ça te plaît. Eliott reste conscient de ce qu'il fait, il reste du côté des "Gentils" et veut à tous prix qu'Agrippine s'en aille mais il dit des vérités.
Invité
Invité Mar 13 Oct - 18:22
Une Visite de Courtoisie « En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis » (Omar Khayyam) Les paroles d'Eliott le firent sourire un instant. Cet avorton ? Avoir des connaissances au Gouvernement ? Etait-il déjà le patin d'un quelconque manipulateur ? Agrippine avait le bras long, mais pas aussi long que le siens … Maximilien connaissait les petits jeux auxquels elle s'adonnait : faux-semblant, double jeu, mensonges, subterfuges, et si Maximilien ne connaissait pas tous ces collaborateurs, il n'en demeurait pas moins prudent. Le Chancelier n'était pas fou et ne mettait pas tous ses œufs dans le même panier : Agrippine savait ce que Maximilien voulait bien lui dire, et de ce fait, ses collaborateurs aussi. « — Une longueur d'avance sur moi ? » répéta Maximilien. Le Chancelier se mit à rire doucement « Je ne crois pas, non » Cependant, Vendémiaire n'en dit pas davantage … mieux valait laisser tout cela dans le flou. L'ancien Gouverneur n'était pas encore prêt à partager tous ses secrets politiques avec le professeur de métamorphose. Maximilien resta silencieux durant tout le temps de parole d'Eliott. Sa tasse de thé et sa coupelle toujours dans la main, le Chancelier écouta sans broncher les dires du jeune homme, tout en sirotant le reste de sa coupe. Parmi toutes les choses que disait le jeune sorcier, Maximilien se demandait bien ce qui était le plus intéressant. Ses soi-disantes relations au Gouvernement ? Son emploi à Beauxbâtons ? Son statut de Métamorphomage ? Le jeune professeur lui donnait tellement de pistes que Maximilien ne savait même pas par où il allait commencer. En cette première entrevue, Eliott avait l'avantage de l'anonymat relatif : le Chancelier ne savait pas grand-chose sur lui, si ce n'était ce que le jeune homme voulait bien lui dire … la prochaine fois serait bien différente. Maximilien avait tout un Département à sa disposition, et ils ne mettraient pas longtemps à découvrir les petits secrets du métamorphomage. Dans le monde dans lequel ils vivaient, tout se savait toujours … Lorsqu'Eliott eut terminé, Vendémiaire laissa le silence les environner, avant de reprendre points par point les dires du jeune homme. « — Vous avez raison, Monsieur Eliott : vous savez des choses qui m'intéresse, et je le sais » affirma le Chancelier « M'être utile … » Maximilien fit mine de réfléchir et de se tâter « … peut-être » déclara-t-il finalement « Cependant, et malgré ce que l'on peut dire, avoir un ennemi en commun suffit rarement à faire de deux hommes des alliés. Qu'attendez-vous exactement, en échange ? » Maximilien n'était pas stupide : personne n'offrait ses « services » gratuitement, et certainement pas un morveux foncièrement en faveur des hybrides et, potentiellement, de la cause Rebelle. Eliott avait beau prétendre le contraire, Maximilien ne s'y fiait pas : Maximilien ne se fiait à personne. Aux yeux du Chancelier, les paroles n'avaient pas beaucoup de valeur, et seuls les actes comptaient. « — Et comment savoir si vous n'êtes pas déjà à la solde des Rebelles ? » fit remarquer le Chancelier. Le Chancelier marquait un point, Eliott ne pouvait pas le nier.
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Eliott Le Blanc
Eliott Le Blanc Mar 13 Oct - 21:41
Eliott Le Blanc
Métamorphose, mon amour…
Eliott éclata de rire ! Non, sérieux ?! Il reposa sa tasse sur le plateau, de manière bancale sur le coup du fou rire. Le Chancelier avait l'air médusé. Le maître d'école se leva de son siège et titubait en rigolant. Il n'en revenait pas que Son Excellence lui demandait ça. Être à la solde des Rebelles ?! Bien sûr que non ! Il y avait pensé mais cela lui était tellement vite sortit de l'esprit qu'il était entré au service de Joachim d'Ackley pour projet de prendre la relève avant de vouloir devenir professeur et s'en trouva encouragé par le Ferronnier. Mais non, Maximilien, si Eliott était à la solde de Rebelles, jamais au grand jamais !, il n'aurait divulgué une information aussi capitale sur le Chef des Rebelles. Et pourquoi ne pas faire une trêve avec eux ? Non, Chancelier, non. Eliott est peut-être idiot mais pas à ce point là. Une trêve ne montrerait pas que le Gouvernement est faible, non, non... Il montrerait qu'il est apte à la discute. Ces choses, il ne manqua pas de lui faire remarquer, assez difficilement étant donné qu'il rigolait et que Max devait avoir du mal à le prendre au sérieux. S'étant calmé mais toujours le sourire aux lèvres, il se resservit et mangea même un des petits gâteaux.
-Well "Mister" Chancelier, ce petit entretien me plaît. Enfin, je vous ait rencontré et je n'en suis pas déçus. Vouslez-vous que nous continuions ? Je m'amuse bien et ça me plaît de vous parler.
Il esperait vraiment que le Chancelier accepte son aide. Sinon, ça pourrait bien être la dernière fois qu'ils se rencontraient. Garde tes amis près de toi, tes ennemis encore plus dit le proverbe... Pour une fois qu'Eliott était près à suivre ça et si ils pouvaient s'allier face à Agrippine, la paix n'en serait que plus rapide.
-Alors ? Vous êtes toujours réticent ou soupçonneux à mon égard et à ma demande ? Je doit dire que je vous apprécie et cela m'a fait voir que nous sommes plus proche que l'on puisse le croire.Si rien en vous plaît, je m'en irais sitôt vous paroles finies.
Invité
Invité Sam 17 Oct - 23:15
Une Visite de Courtoisie « En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis » (Omar Khayyam) Face à l'éclat de rire d'Eliott, Maximilien resta de marbre. Le Chancelier avait beau chercher, parmi toutes les possibilités qui s'étaient dressées dans son esprit, aucune ne lui paraissait hilarante à ce point. Patient, Vendémaire demeura stoïque, assit au fond de son siège. Suivant des yeux et en silence le va-et-vient du jeune homme, le Chancelier se demanda un moment ce qu'il faisait encore là. Cet Eliott était-il digne de confiance ? Devait-il croire un traitre mot de ce que cet homme pouvait bien dire ? Aux yeux de Maximilien, Eliott était un électron libre. Extravagant à souhait, le Chancelier doutait de pouvoir, un jour, être en mesure de le canaliser. S'il ne pouvait pas le canaliser, Maximilien ne pouvait pas le contrôler, et s'il ne pouvait pas le contrôler, il ne pouvait pas lui faire confiance. C'était ainsi que Maximilien fonctionnait, et réfléchissait. Lorsque le silence retomba enfin dans le salon privé, Maximilien resta un instant en suspens. Médusé par la scène qui venait de se dérouler devant lui, il en avait – encore une fois – oublié le fond de thé qui lui restait. Le Chancelier se reprit, et vida d'une traite ce qui restait dans sa tasse, avant de la reposer sur la petite table basse qui se trouvait entre lui et Eliott. « — Vous ne m'avez pas répondu » affirma le Chancelier, qui ne prenait pas ce qui venait de se passer comme une réponse. Eliott voulait-il vraiment s'aventurer sur le dangereux sentier qu'était l'espionnage ? Car c'était bien cela, en somme, qu'il proposait, mais si Maximilien n'avait jamais craché sur de potentiels alliés, il n'en demeurait pas moins terriblement méfiant. Ça n'était pas un jeu, Eliott l'avait-il simplement compris ? Cela faisait un moment déjà que Maximilien désirait s'accorder le luxe d'avoir un espion à Beauxbâtons, mais il n'avait jamais imaginé quelqu'un d'aussi … frivole. Eliott Le Blanc avait bien du chemin à faire avant de prétendre avoir une quelconque importance aux yeux du Chancelier, mais qui sait ? les meilleurs alliés étaient souvent les plus improbables … Dans cette affaire, deux choses troublaient véritablement Maximilien : pourquoi, et comment ? La volonté de voir triompher la paix lui suffisait-il à Eliott ? Maximilien en doutait. Les gens comme Eliott, Vendémiaire les connaissait : un jour oui, un jour non, toujours à faire diversion pour éviter les questions, sans compter que le Chancelier n'avait aucune idée de l'identité de ses fameux informateurs dont il se vantait tant : vérité ou bluff, Maximilien n'y voyait aucune différence … D'un autre côté, que perdait-il à essayer ? « — Et bien, Monsieur Eliott, nous verrons bien … » déclara-t-il finalement « Commencez déjà par me dire ce pour quoi je suis venu » Quand Maximilien Vendémiaire tenait quelque chose, il ne le lâchait pas aussi facilement. Odile l'avait fait venir pour ce jeune homme, et le Chancelier se doutait que la proposition que venait de lui faire Eliott n'en était pas la raison, autrement les deux hommes ne se seraient pas rencontrés ici, en de telles circonstances. « Vous travaillez à Beauxbâtons, c'est cela ? Dites-moi ce que vous savez. Quelles relations entretenez-vous là-bas, avec Maxime, et les autres membres du personnel ? » demanda le Chancelier. |
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Eliott Le Blanc
Eliott Le Blanc Lun 19 Oct - 18:00
Eliott Le Blanc
Métamorphose, mon amour…
À sa vue, Maximilien était de marbre face à ce qu'Eliott lui disait, mais Eliott se doutait qu'il n'allait pas rester de marbre bien longtemps si ils sont alliés. En soi, Monsieur Maximilien Vendémiaire était classieux, comme la plupart des membres du Gouvernement. Eliott se doutait bien que le Chancelier n'allait pas accepter tout de suite. C'était un homme qui devait prendre le temps pour réfléchir, pour savoir si Eliott pouvait être digne de confiance. Attention Chère Excellence ! Il ne savait pas ce qu'il pourrait rater si il n'acceptait pas Eliott parmi ses contacts.
Eliott lui sourit simplement lorsqu'il lui demanda ce pourquoi ils étaient là. Pourquoi était-ils là justement, Eliott le savait mais il ne tenait pas à le dire à Maximilien.
-C'est justement là que vous intervenez ! Ca devrait être un jeu d'enfant de me le dire puisque vous avez l'habitude de venir ici. Et aussi de recevoir ?!
Eliott eut un petit rire et cala son dos sur le siège du canapé, croisa sa jambe gauche sur sa jambe droite, croisa mes mains derrière sa tête et se détendit.
-Si vous voulez mes infos, mon cher, il nous en faudra plusieurs comme cela, de rencontres. Je suis sûr que vous avez déjà vus la personne qui collabore avec moi
Il lui fit un petit clin d’œil taquin, son sourire toujours en place. Il réfléchit un petit instant avant d'ajouter :
-Je n'ai qu'une chose à vous dire premièrement: moi je vous respecte, alors appelez, s'il vous plaît, Olympe Maxime par "Madame Maxime" ou par "votre patronne". Pour mes relations avec les autres membre... Elles ne sont que purement professionnelles et je ne m'attache à aucun d'eux.
Sans blague ! Eliott n'en revenait pas ! Si Max disait "Maxime", Eliott allait l'appeler "Max" le Chancelier de mes deux, là !
Eliott était prêt à jouer à l'espion pour la Chancellerie contre les Rebelles. Eliott lui mentait toute fois car, si le Chancelier apprenait que Eliott aimait bien Gimbya Mabolela, ancien membre de la politique, il saurait faire pression sur lui avec ça. Oui, il était prêt à lui donner des information par le biais de Marie, l'"amie" d'Agrippine, il n'allait pas lui donner un moyen de faire pression sur lui.
- HORS RPG:
- Comment tu fait pour faire des postes aussi longs ?
Invité
Invité Dim 1 Nov - 20:32
Une Visite de Courtoisie « En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis » (Omar Khayyam)
Ronger son frein, et ne pas céder à la colère : tels étaient les objectifs de Maximilien Vendémiaire en cet instant précis. Le Chancelier avait besoin d'un homme comme Eliott – d'un espion – il ne pouvait le nier, mais bien que ce besoin n'était pas vital et Eliott loin d'être unique – personne n'était irremplaçable – Maximilien avait pris la décision de prendre sur lui, et cette décision lui donnait bien du fil à retordre. La familiarité d'Eliott à son égard lui déplaisait grandement, et la patience du Chancelier était mise à rude épreuve : l'attitude d'Eliott avait quelque chose d'agaçant, si bien que l'emballement de Maximilien à son égard était quelque peu limité, pour ne pas dire inhibé. Ce qui devait s'apparenter à un simple recueil d'information s'était mué en une affaire bien plus complexe et, de ce fait, compliquée : parmi tout ce qu'avait pu s'imaginer Maximilien dans le temps qui lui avait été impartis, l'idée de sortir d'ici avec un espion dans la poche ne s'était même pas présentée. C'était inespéré, et pourtant, maintenant qu'il y était confronté, le bon sens du Chancelier le faisait hésiter : pouvait-il réellement compter sur Eliott ? Maximilien voyait déjà ce qui se dessinait à l'horizon, et la petite séance d'aujourd'hui confirmait ses pensées … mais après tout, qu'avait-il à perdre ? Bien sûr que non qu'il ne lui faisait pas confiance, ni ne comptait réellement sur lui, mais qui sait, peut-être qu'un jour, Eliott finirait par lui fournir une ou deux informations réellement digne d'intérêt. Il suffisait au Chancelier d'être patient, et docile, dû moins en apparence : Vendémiaire avait très bien cerné le type de personne qu'était Eliott. Si Maximilien lui laissait croire qu'il menait la danse, le jeune professeur n'en serait que plus manipulable … cependant, le Chancelier n'avait pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds, ni de laisser Eliott le prendre pour un idiot. Il fit le choix de ne pas relever ce qu'avait dit le professeur de métamorphose au sujet de sa façon de nommer la directrice de Beauxbâtons, mais il ne fut pas en mesure d'ignorer le reste. « — Je gage, Monsieur Eliott, que vous êtes là parce que votre langue est trop bien pendue » affirma Maximilien « Vous avez, à un moment donné, dit quelque chose susceptible de m'intéresser : je le sais, et d'autre le savent. Un jour ou l'autre, je finirai bien par découvrir de quoi il s'agit, et j'espère simplement que je l'apprendrai de vous, autrement … … … et bien, dois-je vous rappeler les règles de notre petit jeu ? » demanda Maximilien. Il s'agissait là, en réalité, d'une question rhétorique, car le Chancelier n'attendait pas de réponse « — Allez-vous vraiment essayer de me faire croire que vous ne portez aucune affection à aucun de vos collègues ? » fit remarquer Maximilien « Si vous voulez me mentir, il va vous falloir être plus crédible que cela … » affirma le Chancelier. Mais il ne chercha pas à creuser davantage, ayant fait le deuil de l'information pour laquelle il était venu « Mais, qu'importe » déclara-t-il « De toute évidence, il me faudra me contenter de cela pour aujourd'hui, à moins que vous ne souhaitiez me dire autre chose ? » La tasse de thé du Chancelier était vide, et sa patience à sec. |
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